Suivi des patients VHB chronique traités par entécavir

Autor: H. Brahimi, S. Benchouk
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Infectious Diseases Now. 51:S83-S84
ISSN: 2666-9919
DOI: 10.1016/j.idnow.2021.06.175
Popis: Introduction L’hepatite B chronique est une maladie virale tres repandue et un probleme de sante publique majeur, exposant au risque de cirrhose et de carcinome hepatocellulaire. Elle pose aussi un probleme therapeutique, neanmoins la suppression de la replication virale ameliore de facon tres considerable la morbi-mortalite de cette pathologie, et l’utilisation d’analogues antiviraux avec une forte action antivirale et une haute barriere de resistance genetique, y contribue efficacement. L’objectif de cette etude est de connaitre le profil evolutif de l’infection virale B chronique sous traitement par entecavir. Materiels et methodes Nous avons realise une etude retrospective descriptive et monocentrique, effectuee a partir de dossiers des malades atteints d’hepatite B chronique, necessitant un traitement par entecavir a la dose de 0,5 mg/j, et colliges entre janvier 2007 et decembre 2017. L’evolution a ete analysee selon le statut Hbe, l’existence ou non de traitement anterieur et la duree de traitement. Resultats L’etude a porte sur 159 patients dont 104 hommes (65,4 %), le sex-ratio (H/F) est de 1,89. A la visite initiale, l’âge moyen des patients est de 41 ans avec des extremes de 20 et 81 ans. La notion de rapports sexuels non proteges est retrouvee chez 43 cas (27 %). L’hepatite B a ete decouverte au cours du : bilan de co-infection VIH/VHB (3 cas), bilan prenuptial (41 cas), bilan preoperatoire (30 cas), don du sang (45 cas), et bilan prenatal (22 cas). Trente deux cas (20,12 %) avec comorbidites dont deux lymphomes hodgkiniens a grandes cellules et un cas de myelomes multiples. Douze patients (7,54 %) avaient presente un ictere et 5 cas (3,14 %) ayant une hepatomegalie. Au plan viro-histologique : l’hepatite B a virus sauvage est retrouvee chez 11 cas (6,91 %), 148 cas (93,1 %) a virus mutant, 105 cas (66 %) ayant une charge virale faible LSN avant le debut du traitement. Cinq cas d’infection occulte avec charge virale detectable et trois cas de co-infection VIH/VHB traites (TDF + emtricitabine + efavirenz). Parmi les 36 malades mono-infectes traites, 19 (52,78 %) ayant deja recu de l’interferon pegyle avec 9 cas (46,15 %) de rechute. Vingt et un cas traites par l’entecavir (ETV) et 8 cas par le tenofovir disoproxil (TDF). L’ADN du VHB indetectable a S12 sous ETV chez 9 patients (78,94 %) Ag HBe negatifs et a S48 chez 3 cas (28,57 %) Ag HBe positifs, ainsi normalisation des ALAT chez 11cas (88,46 %) et la seroconversion Hbe chez 5 cas (45,5 %) a S52. Deux cas de seroconversion s dont un cas naif de traitement et porteur d’un virus mutant, a perdu l’Ag HBs a 96 semaines. Deux deces lies a une immunodepression severe. Conclusion Dans cette etude bien que large s’etalant sur 11 ans, peu de patients ont ete traites, car probleme de depistage precoce. Le traitement par entecavir est bien tolere et efficace ; permettant dans notre etude une seroconversion e dans 45,5 % des cas, et une seroconversion s chez deux patients. Neanmoins, ce traitement n’elimine pas le risque de survenue de carcinome hepatocellulaire.
Databáze: OpenAIRE