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Cet article traite brièvement de l’évolution de facteur humain au sein des organisations publiques marocaines et des difficultés auxquelles ces organisations sont confrontées. Nous avons utilisé la méthode qualitative à travers la démarche hypothético-déductive. Des entretiens semi-directifs ont été menés sur un échantillon d’agents administratifs et diverses catégories de fonctionnaires, ce qui a abouti à un effectif total de 139 individus, tout en sachant que l’enquête a débuté de juillet 2019 à février 2020.Nous avons mené cette enquête sur les acteurs de l’administration publique marocaine : les agents (recrutement, formation, promotion, évaluation, etc.) et avons décelé comment leurs compétences sont gérées. Cette perception critique de l’état actuel de la gouvernance des compétences éclaire le champ des recherches au Maroc en faisant l’état des lieux sur les décisions prises en matière de gestion des compétences et des conditions requises pour sa redynamisation, afin de faire sortir cette organisation de sa léthargie confrontée depuis plusieurs décennies. Une autre enquête a porté sur 124 individus (usagers) bénéficiaires des services offerts par les organisations publiques en vue d’analyser leurs attitudes et leur satisfaction à l’égard des services qui leurs sont offerts par l’administration publique, et du coup savoir les retombées économiques et sociales des réformes mises en œuvre. L’ensemble des suggestions des personnes interviewées nous fait remarquer un certain parallélisme et analogie entre les propositions concernant l’administration marocaine et ses agents, les deux convergent vers un point essentiel qui est celui de la motivation des agents, de l’assainissement de l’administration et de sa modernisation pour la faire ressortir de sa léthargie. Mots clés : Gouvernance des compétences, gestion des ressources humaines, dynamique des organisations publiques, efficacité, méritocratie, réédition des comptes. Classification JEL : M12 Type de l’article: Recherche appliquée |
