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Des 1848, la constitution francaise affirmait que la societe doit fournir « assistance aux enfants abandonnes, aux infirmes et aux vieillards sans ressources » lorsque « leurs familles ne peuvent [les] secourir ». Etait ainsi consacree la solidarite dont les plus âges devaient faire l’objet, etant precise que la societe ne devait intervenir qu’a titre subsidiaire. Sophie Rozez rappelle que protection sociale et solidarite sont consubstantielles, la premiere couvrant un ensemble de dispositifs assurant une securite economique et sociale aux personnes contre certains risques sociaux. Cette protection emprunte plusieurs voies : celle de l’assurance - a l’œuvre dans le mecanisme des retraites, pour lesquelles coexistent une solidarite intergenerationnelle et une solidarite professionnelle – et celle de l’assistance – avec les minima vieillesse -. Sophie Rozez insiste egalement sur le defi contemporain, celui de la prise en charge de la dependance (incapacite a accomplir les actes essentiels de la vie tels que se lever, se laver, manger seul…) et les atermoiements des responsables politiques quant a la creation d’un 5e risque. |