La survie des transplantations rénales des donneurs à cœur non battant incontrôlés sous la protection normothermique : sont-ils aussi bons que les reins des donneurs à cœur battant ?

Autor: Teresa Cavero-Escribano, Ángel Tejido-Sánchez, F. Villacampa-Aubá, J. Medina-Polo, José Manuel Duarte-Ojeda, M. Pamplona-Casamayor, Alfredo Rodríguez-Antolín, Felix Guerrero-Ramos, A. Andrés-Belmonte, J.B. Passas-Martínez, F. de la Rosa-Kehrmann
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Progrès en Urologie. 27:714-715
ISSN: 1166-7087
Popis: Objectifs Le don a cœur non battant (DCNB) est apparu au cours des deux dernieres decennies pour augmenter le nombre des donneurs, classiquement compose par la donation a cœur battant (DCB). La DCNB incontrolee n’est pas populaire dans des nombreux pays, en raison de problemes ethiques, entre autres. De plus, ces reins ont un risque ischemique plus eleve en raison d’un temps plus long d’ischemie froide. Nous comparons la survie des transplantations DCNB non controlees liees aux transplantations DCB. Methodes Nous avons effectue une etude retrospective de 300 transplantations de rein (150 DCNB non controlee avec la perfusion normothermique et 150 DCB) realisees dans notre centre entre 2007 et 2012 sur recepteurs de moins de 60 ans . Nous avons recueilli des caracteristiques preoperatoires, de la technique chirurgicale, des caracteristiques de greffe (temps d’ischemie froide.) et des evenements postoperatoires. Nous avons estime la survie brute et la survie censuree par la mort censuree et par la non-fonction primaire avec des courbes de Kaplan–Meier, en utilisant Stata v12,0 pour Windows. Resultats Les deux groupes etaient comparables en ce qui concerne les caracteristiques de reference, avec un suivi median de 53,6 mois (ecart interquartile 35,3–70,5) et un âge median de 43 ans pour les donneurs et 46 pour les recepteurs. La survie brute ( Fig. 1 ) a 1, 5 et 10 ans etait de 93,3 %, 90,9 % et 88,5 % pour les reins DCB, 91,1 %, 83,6 % et 81,6 % pour les greffons DCNB non controles, sans difference statistiquement significative (p = 0,100). La survie censuree par la mort et la non-fonction primaire ( Fig. 2 ) a 1, 5 et 10 ans etait de 95,6 %, 93 % et 88,7 % pour les greffes de DCB et 97 %, 88,9 % et 86,9 % pour les greffes de DCNB. Conclusion Les reins des DCNB sous preservation normothermique ont une survie similaire a celle des greffes de DCB. Par consequent, ils peuvent etre consideres comme une source de valeur pour augmenter le nombre de donneurs afin de minimiser le manque d’organes en cours.
Databáze: OpenAIRE