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Le présent travail a pour but d’apporter une contribution à l’amélioration du traitement contre le diabète. Pour ce faire, trois variétés de champignons comestibles du genre pleurote ont été mélangées (ou formulées) afin d’étudier le potentiel antioydant des extraits bruts issus de ces champignons formulés par les tests DPPH, FRAP et Folin et d’en déterminer ensuite l’influence de ces extraits sur l’activité de l’alpha amylase. En termes de résultats, on a obtenu 4 formulations et 16 extraits. Pour ce qui est du test antioxydant, le test par le DPPH a permis d’obtenir un meilleur IC50 de 4,77 mg/ml contre 0,61 mg/ml chez le standard. Aussi, pour ce qui est du test de FRAP on a obtenu des extraits qui présentent une activité supérieure au standard avec des valeurs de 2853,33mgEC/g et de 2805,94mgEC/g contre 2781,85 mgEC/g du standard. Et, pour ce qui est du test de Folin, bien que le standard a présenté un taux de 57,03±0,55mgEC/g, les extraits renferment néanmoins une bonne teneur en composés phénoliques avec un taux de 37,89±1,48mgEC/g pour l’extrait le plus riche en composés phénoliques. Enfin, pour ce qui est du test de l’alpha amylase, les extraits précisément aqueux, éthanolique et hydroéthanolique de chaque formulation ont présentés une meilleure activité inhibitrice que le standard. Ces résultats suggèrent que les extraits issus des champignons formulés présentent une activité antioxydante considérable et une bonne capacité à inhiber l’activité de l’alpha amylase. Mots clés : Diabète, champignons pleurotes, antioxydants et alpha amylase |
