Autor: |
M. Ete, Pierre-Jean Weiller, B. Bouchacourt, Audrey Benyamine, P. Belenotti, F. Bartholomei, Jean-Robert Harlé, M. Artuis |
Rok vydání: |
2016 |
Předmět: |
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Zdroj: |
La Revue de Médecine Interne. 37:A176 |
ISSN: |
0248-8663 |
DOI: |
10.1016/j.revmed.2016.04.173 |
Popis: |
Introduction Les explorations de symptomatologies vertigineuses sont souvent laborieuses des que ceux-ci ne sont ni d’origine peripherique ni d’origine centrale. L’hypothese psychosomatique est parfois proposee notamment chez une personne jeune. Nous rapportons un cas d’epilepsie vestibulaire de diagnostic difficile. Observation Un jeune de 35 ans etait adresse en consultation pour une asthenie inexpliquee et des malaises atypiques evoluant depuis 2013. Ces malaises survenaient notamment lors de discussions soutenues ou de stimulation visuelle. Le stress et les emotions declenchaient egalement ces sensations d’instabilite. Il etait gene dans sa vie quotidienne au point d’avoir arreter les competitions de planche a voile. Il avait comme seul antecedent une thyroidite d’Hashimoto avec des anticorps anti-TPO tres positifs equilibree par opotherapie substitutive. L’examen clinique ne retrouvait pas de syndrome vestibulaire central ou peripherique. Le patient signalait par ailleurs des troubles de l’attention et parfois des troubles de l’elocution mais toujours en contexte anxiogene. L’IRM cerebrale etait normale. L’electroencephalogramme realise mettait en evidence des anomalies irritatives soit sous la forme de bouffees assez degradees de pointes et d’ondes lentes, soit la presence d’activites pointues dans la region temporo-parieto-occipitale a predominance droite. Ces anomalies etaient confirmees sur l’electroencephalogramme de sieste. L’instauration d’un traitement par benzodiazepine a permis la resolution des crises. Discussion Les epilepsies vestibulaires se rencontrent plus chez le sujet jeune et sont generalement d’evolution favorable [1] . Elles peuvent se traduire par des manifestations d’instabilite comme chez notre patient ou de grands vertiges en fonction de la topographie de la zone epileptogene. Elles peuvent reveler des cavernomes temporales et justifient une imagerie cerebrale [2] . Conclusion Les epilepsies vestibulaires peuvent se reveler par des manifestations atypiques minimes mais invalidants. L’association de signes de la lignee epileptique (manifestations neurologiques autres transitoires) permet d’evoquer le diagnostic et d’instaurer une therapeutique specifique. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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