Étude comparative des phénotypes cliniques de l’allergie au poisson selon les profils de sensibilisation moléculaire à la parvalbumine, à l’énolase, à l’aldolase et à la gélatine de poisson

Autor: A. Foessel, F Bienvenu, Gabrielle Pauli, François Hentges, F. de Blay, J.-M. Renaudin, Annette Kuehn, C. Lehners-Weber, J.-F. Tuyeras, Christiane Hilger, C. Braun, L. Guenard, Carine Metz-Favre, C. Crepin, Martine Morisset, P. Auriol, F. Codreanu-Morel, P. Krieger
Rok vydání: 2014
Předmět:
Zdroj: Revue Française d'Allergologie. 54:51-60
ISSN: 1877-0320
Popis: Resume Objectif de l’etude Le but de l’etude est de determiner la valeur ajoutee de l’etude du profil de sensibilisation moleculaire chez les patients allergiques au poisson. Patients et methodes Le diagnostic d’une allergie au poisson a ete retenu chez 62 patients sur la base d’une histoire clinique evocatrice, de tests cutanes et d’IgE specifiques positives aux extraits de poisson (cabillaud, saumon, thon). La determination des IgE specifiques vis-a-vis de la parvalbumine, de l’enolase, de l’aldolase et de la gelatine de poisson, quantifiees par Elisa, a ete realisee chez tous les patients. Resultats Quarante-cinq patients sont sensibilises a la parvalbumine. Chez les patients sensibilises a la parvalbumine de cabillaud (morue), 50 % sont egalement sensibilises a l’enolase et a l’aldolase. Chez les patients ayant des tests cutanes positifs au saumon et au thon (75,6 % et 67,6 % respectivement), des sensibilisations isolees a la parvalbumine ont ete observees. Une correlation positive est observee entre les taux moyens des IgE specifiques envers la parvalbumine et l’enolase de cabillaud, et la severite du tableau clinique, ce qui n’est pas le cas pour l’aldolase de cabillaud. Trois groupes de patients ont ete analyses selon leur degre de reactivite IgE envers la parvalbumine : un premier groupe ( n = 36) compose de patients sensibilises aux 3 poissons avec des symptomes moderes a severes. Les symptomes sont correles a la presence d’IgE au cabillaud (extrait total) et a la parvalbumine de cabillaud. Un second groupe est constitue de patients ( n = 9) monosensibilises et ayant une allergie de gravite mineure, principalement au saumon. Les symptomes sont correles a des IgE specifiques envers l’extrait de saumon et envers la parvalbumine de saumon. Le troisieme groupe est compose de patients ( n = 17) sensibilises a un nombre restreint de poissons et presentant des symptomes moderes a severes. Chez ces patients dont les IgE etaient negatives envers la parvalbumine, on objective la presence d’IgE a l’aldolase, l’enolase ou a la gelatine de poisson dans 70,6 % des cas. Danc ce dernier groupe, la presence d’IgE specifiques envers le cabillaud est rarement observee. Conclusion L’utilisation d’un panel d’allergenes moleculaires de poisson varies contribue a l’amelioration du diagnostic de l’allergie au poisson. Certains profils de sensibilisation semblent associes a des tableaux cliniques particuliers.
Databáze: OpenAIRE