Des fleurs d’indiennes aux roses de Lyon, la production des manufactures provençales et la peinture de fleurs enseignée dans les académies
Autor: | Aziza Gril-Mariotte |
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Rok vydání: | 2018 |
Předmět: | |
Zdroj: | Rives méditerranéennes. :111-128 |
ISSN: | 2119-4696 2103-4001 |
DOI: | 10.4000/rives.5405 |
Popis: | Les indiennes evoquent des toiles de coton imprimees de motifs orientaux. Les echantillons conserves dans le Manuscrit de Richelieu montrent que les fabriques de toiles peintes marseillaises ont repris ce vocabulaire, entre la fin du xviie siecle et la premiere moitie du xviiie siecle, pendant la prohibition (1686-1759). La levee de la prohibition entraine la delocalisation des manufactures dans le reste de la Provence, la plus celebre est la manufacture d’Orange qui aurait employee des artistes formes dans les academies. Les rares etoffes conservees posent la question de leur role dans la creation de motifs et le renouvellement artistique des toiles peintes. L’ouverture de l’Academie de peinture a Marseille en 1752 et de l’ecole de dessin a Lyon en 1756, a-t-elle contribuee a l’evolution stylistique des motifs ? A partir des sources, quelques etoffes conservees de la manufacture d’Orange comparees aux echantillons marseillais, nous donnerons plusieurs elements de reponse. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |