Étude de phase 1 d’escalade de dose d’irradiation avec modulation d’intensité et boost intégré simultané dans la chimioradiothérapie pelvienne des cancers du bas et moyen rectum métastatiques synchrones

Autor: Amaury Paumier, V. Seegers, T. Lizée, O. Capitain, Emmanuel Rio, Marc-André Mahé, V. Guérin-Meyer, J. Blanchecotte, D. Autret, Gilles Calais, F. Legouté, A. Gonzalez-Moya
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Cancer/Radiothérapie. 23:830-831
ISSN: 1278-3218
Popis: Introduction et but de l’etude Pour les cancers du rectum metastatiques non resecables, une chimioradiotherapie de la tumeur primitive avec escalade de dose pourrait permettre un taux de controle local suffisant afin d’eviter une chirurgie lourde et parfois mutilante. L’objectif de cette etude etait d’evaluer la faisabilite et la tolerance d’une escalade de dose d’irradiation au cours de la chimioradiotherapie du cancer primitif chez les patients atteints de cancer du rectum metastatique non resecable. Materiel et methodes Cette etude de phase I multicentrique a inclus six patients atteints d’un adenocarcinome du bas et du moyen rectum metastatique synchrone non resecable traite par irradiation avec deux paliers de dose. L’irradiation etait delivree en radiotherapie conformationnelle avec modulation d’intensite, avec boost integre simultane. L’escalade de dose consistait a delivrer respectivement 52,5 Gy (palier 1) et 56,25 Gy (palier 2) dans la tumeur primitive, en 25 fractions de 2,1 Gy et 2,25 Gy. Les volumes cible anatomocliniques a haut risque et a bas risque recevaient respectivement 50 Gy et 45 Gy en 25 fractions dans les deux paliers. La chimioradiotherapie, a base de capecitabine, etait realisee apres quatre cycles de chimiotherapie par l’association de 5-fluoro-uracile, d’acide folinique et d’oxaliplatine (protocole mFolox6). La toxicite limitant la dose etait definie par une toxicite necessitant l’arret de la radiotherapie plus de cinq seances consecutives. Resultats et analyse statistique Les six patients ont recu l’ensemble du traitement aux doses planifiees. Aucun patient n’a souffert de toxicite necessitant l’arret de la radiotherapie ou de toxicite aigue de grade 3 ou plus. Aucune toxicite limitant la dose n’a donc ete rapportee. Une toxicite tardive de grade 3 est survenue chez trois patients. Apres la chimioradiotherapie, quatre patients etaient en situation de reponse partielle et un de reponse clinique complete. Conclusion L’escalade de dose a 56,25 Gy dans la lesion tumorale a ete possible avec une bonne tolerance aigue. Elle necessite d’etre evaluee dans une etude a plus grand effectif. Elle pourrait permettre un taux de controle local suffisant dans l’objectif d’eviter une chirurgie mutilante chez ces patients atteints de cancer metastatique.
Databáze: OpenAIRE