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Guatemala, a nation plagued by the legacy of its brutal 36-year civil war, has, in recent years liberalized its mining law to encourage the entry of multinational mining corporations. These mining companies have included two Canadian companies, which have developed the two most prominent, and controversial, mining projects in Guatemala. Using the lens of political ecology to demonstrate how environmental analysis and policy can be reframed towards addressing the problems of the socially vulnerable, this article analyses the opposition of the Roman Catholic Church to mining in Guatemala. The article reviews the development of liberation theology in Latin America and how this has imparted empathy for the poor into the pastoral praxis of the church. The church is opposed to mining largely because of the potential implications of mining's environmental effects upon the livelihoods of the poor. The article postulates that the opposition of the church to mining is an example of an environmental issue connecting groups of people across class and ethnic lines to offset powerful global political and economic forces. The article concludes with a discussion of how this opposition to mining is a demonstration of the opposition of the progressive church to neoliberalism in general. L'opposition ecclesiale a l’exploitation miniere de metaux non ferreux au Guatemala: le neoliberalisme face a l'Eglise des pauvres au sein d'une societe brisee Le Guatemala, un pays ravage par une guerre civile brutale qui dure depuis 36 ans, a recemment liberalise sa legislation sur les mines dans le but d'elargir les possibilites d'acces au territoire par les societes minieres multinationales. Deux d'entre elles sont d'origine canadienne et ont lance des projets d'exploitation miniere de grande envergure qui suscitent des controverses au Guatemala. Dans cette recherche, l'opposition de l'Eglise catholique romaine a l'exploitation miniere au Guatemala est examinee sous l'angle de l'ecologie politique pour presenter sous un jour nouveau comment les analyses et les politiques environnementales peuvent aborder les problemes que rencontrent les personnes vulnerables sur le plan social. L’article brosse un portrait du mouvement de la theologie de la liberation en Amerique latine et montre ensuite en quoi il a inculque le principe d'empathie envers les demunis dans la pratique pastorale de l'Eglise. Cette derniere est tres hostile a l'exploitation miniere essentiellement en raison des effets environnementaux sur les moyens de subsistance des personnes defavorisees. Il est postule que son opposition a l'exploitation miniere constitue une illustration d'une question environnementale qui, tout en etablissant des liens entre des groupes de differentes classes sociales et d'origines ethniques, vise a neutraliser les puissantes forces politiques et economiques a l'echelle mondiale. L’article se termine par une discussion sur cette prise de position qui demontre a quel point l'eglise progressive s’inscrit en porte-a-faux contre le neoliberalisme. |
