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Conventional agricultural systems contribute to the continuous degradation of land, forests and water, ultimately leading to low agricultural yields in most of sub-Saharan Africa, in addition to climate change. The effects vary from one agro-climatic context to another. For a country of the Sahel region such as Burkina Faso, agroecology is an answer to the agro-environmental transition. This paper therefore analyzes the role of perceptions in decisions of farmers to adopt and intensify agro-ecological practices in the North Central region of Burkina Faso. Using a Tobit model with data from 137 farm households, the research shows that perceptions play an important role in the adoption and intensification of agroecology. Perceptions about the coverage of needs and utility favor the practice of agroecology. So do experience, literacy and household size. On the other hand, the perception of risk, the weight of economically inactive people and the size of the area are impediments. These results imply that agricultural policies for the extension of agroecological techniques must take into account the perceptions of farmers. There is also the need to build their capacity through literacy and vocational training. Keywords: Farmer, perception, agroecological practices, adoption, Burkina Faso Résumé En plus du changement climatique, les systèmes agricoles conventionnels contribuent à dégrader continuellement les terres, les forêts et les eaux, et entraînent in fine de faibles rendements agricoles dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne. Les effets varient d’un contexte agroclimatique à un autre. Pour un pays sahélien comme le Burkina Faso, l’agroécologie est une réponse pour la transition agroenvironnementale. Cet article analyse donc le rôle des perceptions dans les décisions d’adoption et d’intensification des pratiques agroécologiques par les agriculteurs dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. Prenant appui sur un modèle Tobit, avec des données de 137 ménages agricoles, la recherche montre que les perceptions jouent un important rôle dans l’adoption et l’intensification de l’agroécologie. Les perceptions sur la couverture des besoins et de l’utilité favorisent la pratique de l’agroécologie. Il en est de même de l’expérience, l’alphabétisation et la taille du ménage. En revanche, la perception du risque, le poids des inactifs économiques et la superficie sont des freins. Ces résultats impliquent que les politiques agricoles de vulgarisation des techniques agroécologiques doivent tenir compte des perceptions des agriculteurs. Il faut aussi renforcer leur capacité à travers l’alphabétisation et la formation professionnelle. Mots clés: Agriculteur, perception, pratiques agroécologiques, adoption, Burkina Faso |
