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Introduction La radionecrose cerebrale est une complication iatrogene relativement rare mais severe chez les patients irradies pour cancers du nasopharynx. Elle peut mettre en jeu le pronostic fonctionnel et vital du malade. Son diagnostic est reste longtemps sous-estime avant la pratique systematique de scanner et de l’IRM dans la surveillance post-therapeutique. Materiels et methodes Nous rapportons un cas d’une patiente de 44 ans traitee pour UCNT du cavum, admise pour un controle scanographique annuel de sa maladie, qui a objective des plages d’œdeme bilaterales plus marquees a gauche avec un effet de masse sur les zones d’irradiation. Un complement d’IRM a objective une atteinte bitemporale plus marquee du cote gauche avec un processus lesionnel de signal intermediaire heterogene en T2 et FLAIR en hyposignal T1 sans restriction de diffusion, il est rehausse de facon heterogene surtout au niveau de sa peripherie. Le complement spectro-IRM a montre un pic de lactate et de lipide avec conservation du rapport Choline/NAA evoquant une radionecrose bitemporale post-radique. Discussion la radionecrose cerebrale, principalement temporale, est une complication bien connue et l’une des plus importants facteurs limitant de la dose dans les cancers du nasopharynx. Son taux d’incidence varie entre 0,95 et 14 % selon les series. Les symptomes cliniques de la radionecrose cerebrale sont variables incluant des symptomes majeurs ou des symptomes mineurs. Elle peut etre de decouverte fortuite lors des examens d’imagerie de suivi chez des patients asymptomatiques. L’IRM est l’examen de choix pour le suivi des patients apres radiotherapie. Cependant, le diagnostic differentiel entre recidive sous forme de metastase cerebrale tres exceptionnelle et radionecrose est souvent difficile. Les techniques d’IRM multimodales avec les sequences de perfusion et la spectrometrie ameliorent grandement la sensibilite et la specificite de l’examen. La biopsie stereotaxique est l’une des procedures qui permet d’apporter un diagnostic fiable mais reste un acte invasif. Le traitement a base de corticoides et des traitements symptomatiques est bien souvent le seul recours. Conclusion la radionecrose cerebrale represente une complication redoutable et rare chez les patients irradies pour cancers du nasopharynx, vue les difficultes diagnostiques et therapeutiques. L’imagerie (scanner et surtout IRM) a un role majeur dans le diagnostic. En absence d’un traitement efficace, la prevention par une meilleure planification dosimetrique est fondamentale. |
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