| Autor: |
F. DORANDEU, C. LHERMITTE, H. DELACOUR, Ch. RENARD |
| Rok vydání: |
2017 |
| Zdroj: |
Médecine et Armées Vol. 45 No.1 ISBN: 9782813004994 |
| Popis: |
Plus de deux années se sont écoulées depuis la première utilisation à grande échelle du chlore, un agent chimique létal, en face d’Ypres (Belgique). Après une période de terreur et de choc, d’intenses recherches ont permis la mise à disposition des troupes de moyens de protection capables de prévenir la plupart des victimes. Les attaques chimiques deviennent alors un autre facteur de gêne majeur pour le soldat. La possibilité de rompre les lignes grâce à l’emploi des armes chimiques paraît s’éloigner. 1917 est aussi l’année de grands changements comme la déclaration de guerre des États-Unis et le retrait opéré par les Allemands pour réduire leur ligne de front. L’Allemagne envisage alors de nouveaux moyens pour contourner les moyens de protection. Le 12 juillet, l’artillerie allemande bombarde intensément les 15e et 55e divisions britanniques avec un nouveau type d’obus. L’ypérite vient de faire son entrée dans la guerre. Les Alliés doivent rapidement prendre des contre-mesures mais ne seront pas capables d’utiliser l’ypérite avant près d’une année. Cet article rappellera les caractéristiques principales de l’ypérite à partir notamment de documents d’archive et présente la prise en charges des victimes en la comparant avec ce que nous ferions en 2016. |
| Databáze: |
OpenAIRE |
| Externí odkaz: |
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