Papillomes exophytiques des fosses nasales et papillomatose nasale floride

Autor: H. De Kermadec, André Coste, Virginie Prulière-Escabasse, Emilie Bequignon, R. Glatre, I. Abd Alsamad
Rok vydání: 2014
Předmět:
Zdroj: Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale. 131:A23-A24
ISSN: 1879-7261
Popis: But de la presentation Les papillomes exophytiques representent 30 a 50 % des papillomes des fosses nasales. Ils sont reconnus comme secondaires aux papillomavirus 6 et 11(HPV). Aucune forme floride n’est decrite dans la litterature. L’objectif est de decrire la prise en charge des papillomes exophytiques, y compris florides, de mettre en evidence d’eventuels facteurs de risque et de codifier leur therapeutique. Materiel et methodes Il s’agit d’une etude retrospective incluant tous les patients ayant un papillome exophytique sur une periode de 10 ans. Pour chaque sujet a ete analyse : (1) le symptome ayant amene a la consultation ; (2) les antecedents ; (3) l’extension de la lesion au moment du diagnostic ; (4) le (ou les) traitement(s) realise(s) ; (5) l’analyse histologique avec la recherche de papillome inverse associe, de stigmates d’infection a HPV ou bien de dysplasie ; (6) l’apparition de recidive et leur prise en charge. Resultats Treize patients (8 hommes, 5 femmes), d’âge 35,9± 9 ans ont ete inclus. Le mode de decouverte le plus frequent etait l’obstruction nasale (6 cas, 40 %) suivi des decouvertes fortuites lors d’endoscopies (3 cas, 23 %), des epistaxis (2 cas, 15 %) et les decouvertes de tumefaction (2 cas, 15 %). 8 patients avaient des antecedents de traumatisme ou de deviation septale, d’exposition a la poussiere ou de prise de drogues ou medicaments par voie nasale. La localisation initiale predominait sur le septum anterieur (6 cas, 40 %) et le vestibule nasal (5 cas, 33 %). Les formes etaient bifocales pour 2 patients et florides pour 3 patients. Le traitement initial etait chirurgical pour 12 patients. Histologiquement il existait 2 associations au papillome inverse, 4 prelevements dysplasiques et des stigmates d’infection virale a 6 reprises. La recidive survenait dans les 3 mois chez 3 patients (1 traite par azote liquide et 2 des patients ayant une forme floride). La reprise chirurgicale associee a une phototherapie au laser diode pour 2 cas a permi 1 guerison. Conclusion Les papillomes uni ou bifocaux sont d’exerese simple et la recidive rare. Les formes florides posent des problemes therapeutiques. La confirmation des serotypes HPV 6 et 11, identiques a ceux de la papillomatose laryngee, pourrait permettre d’appliquer aux formes florides les traitements de cette derniere, a ce jour mieux etudies.
Databáze: OpenAIRE