Épidémiologie des teignes du cuir chevelu chez les consultants externes à l’hôpital d’enfants de Rabat (Maroc)

Autor: L. Ajdae, S. Riane, H. Tligui, W. Oudaina, H. Biougnach, A. Agoumi, I. El Yaagoubil, R. Tangi
Rok vydání: 2011
Předmět:
Zdroj: Journal de Mycologie Médicale. 21:1-5
ISSN: 1156-5233
Popis: Resume Objectif L’etude retrospective dont nous rapportons les resultats a pour objectif de montrer l’importance reelle de cette pathologie parmi les consultants externes de l’hopital d’enfants de Rabat, de preciser les especes de dermatophytes responsables et leur place respective, et d’evaluer l’influence de l’âge et du sexe. Patients et methodes De 1993 a 2007, 2962 patients ont ete adresses par les differents services de dermatologie du centre hospitalo-universitaire Ibn Sina de Rabat pour un examen mycologique. L’âge moyen des patients etudies est de 35 ans, avec des extremes allant de trois mois a 70 ans. Tous les patients ont fait l’objet d’un examen direct des cheveux, complete par une culture sur milieu de Sabouraud. Resultats L’examen direct et la culture ont permis de conclure a une teigne du cuir chevelu chez 1299 patients ; la tranche d’âge la plus touchee etant les enfants âges de moins de dix ans (50 % des cas), avec une predominance masculine (sex-ratio M/F : 1/14). Les teignes observees dans notre etude sont majoritairement des teignes tondantes trichophytiques avec 992 cas (76,4 %), suivies des teignes microsporiques avec 174 cas (13,4 %). Les teignes inflammatoires sont observees chez 32 patients (2,5 %) et 30 cas de teignes faviques sont diagnostiques (2,3 %). Trichophyton violaceum est plus frequent chez les filles, alors que Microsporum canis est plus frequent chez les garcons. L’analyse de la frequence des differentes especes isolees au cours des annees montre une regression tres nette du favus, une tendance a la baisse de T. violaceum et une recrudescence significative de M. canis. Conclusion T. violaceum continue a occuper la premiere place dans les teignes du cuir chevelu (TCC) au Maroc, malgre une augmentation sensible de M. canis. Le favus est quasiment eradique.
Databáze: OpenAIRE