Impact du syndrome inflammatoire biologique sur la prise en charge du cancer du poumon non opérable

Autor: R. Kaddoussi, S. Chikhrouhou, Saoussen Bacha, Hajer Racil, Abdellatif Chabbou, N. Chaouech, N. Fezai, Mohamed Lamine Megdiche
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Revue des Maladies Respiratoires. 33:A95-A96
ISSN: 0761-8425
DOI: 10.1016/j.rmr.2015.10.135
Popis: Introduction La prise en charge des patients presentant un cancer du poumon non operable se base essentiellement sur la chimiotherapie. L’administration de cette chimiotherapie se heurte souvent a des problemes intercurrents tels que la survenue d’un syndrome inflammatoire biologique (SIB) dont le diagnostic etiologique est parfois difficile. Methodes Etude retrospective sur 80 dossiers tires au hasard parmi les patients hospitalises pour cancer du poumon non operable entre 2014 et 2015. Resultats Tous nos patients sont de sexe masculin dont 92,5 % sont tabagiques. L’âge moyen est de 61,7 ans. Le cancer etait a type de carcinome a petites cellules dans 25 % des cas et de CNMC dans 75 % des cas, 22,5 % des patients avaient un cancer localement avance et 77,5 % avaient un cancer metastatique. La chimiotherapie etait indiquee dans tous les cas et la radiotherapie dans 27,5 % des cas. Le SIB a ete objective chez 57,6 % des cas. Ce SIB a ete objective dans 70,5 % des cas en pre-chimiotherapie ou au cours du 1er cycle, dans 11,7 % des cas au cours du 2e cycle et dans 17,7 % des cas au cours du 3e ou 4e cycle. Ce SIB etait secondaire a une infection bronchopulmonaire dans 47,8 % des cas, a une infection urinaire dans 23,9 % des cas et a une pleuresie purulente dans 2,1 % des cas. Dans 26 % des cas, c’etait un SIB isole paraneoplasique. Tous les patients ont recu initialement une antibiotherapie probabiliste (B lactamine ou cephalosporines de 3e generation ou fluoroquinolones). Le SIB d’origine infectieuse a regresse dans 76,4 % des cas. Le SIB paraneoplasique a persiste chez 66,6 % des patients. La cure de chimiotherapie etait retardee dans 35,29 % des cas et arretee definitivement dans 23,5 % des cas. La survie moyenne des patients avec SIB etait de 5,6 mois alors que celle des patients sans SIB etait de 6,25 mois. Conclusion La decouverte d’un SIB chez des patients recevant une chimiotherapie n’est pas rare et entraine souvent un retard d’administration de la cure. Il est lie dans la majorite des cas a une origine infectieuse. Sa presence parait etre un facteur de mauvais pronostic.
Databáze: OpenAIRE