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Introduction L’auto-surveillance glycemique est primordiale pour la gestion du diabete. Elle permet au malade d’evaluer l’impact de son mode de vie sur ses glycemies et permet au medecin d’ajuster le traitement et de fournir une education personnalisee. Notre objectif etait d’evaluer les frequences de possession et d’utilisation de glucometre chez des diabetiques tunisiens. Methodes Etude transversale menee aupres de 102 diabetiques ayant consultes dans notre service du 14 au 17 mars 2017. Resultats L’âge moyen de nos patients etait de 58,27 ± 16,12 ans et le sex-ratio etait de 0,41. Environ 74 % etaient des diabetiques type 2. L’anciennete moyenne du diabete etait de 12,9 ± 8,8 ans. Presque le quart (23 %) etait sous antidiabetiques oraux. Environ 73 % beneficiaient de la couverture de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Les diabetiques possedant un glucometre representaient 52 % de la population. Parmi eux, 46 % etaient des diabetiques de type 1. Environ 36 % des diabetiques type 1 n’avaient pas un glucometre. Aucune correlation statistiquement significative n’etait trouvee entre la possession d’un lecteur glycemique d’une part et le type de diabete, l’anciennete de la maladie, le traitement antidiabetique et le nombre d’injection d’autre part. Concernant la frequence de l’utilisation des glucometres, 92 % declaraient le faire, 64 % n’utilisaient le glucometre qu’en cas de malaise et 8 % ne l’utilisaient pas du tout (les trois-quarts parmi eux etaient insulines). Conclusion Notre etude souligne le taux insuffisant de possession de lecteur glycemique chez les diabetiques tunisiens et montre d’autre part qu’avoir un glucometre n’est pas le synonyme de la pratique de l’auto-surveillance. La motivation du patient reste un atout indispensable. |