Popis: |
The environmental Kuznets curve hypothesis suggests that at high income levels, economic growth is accompanied by decreasing concentrations of air pollutants. We examine the relationship between four common air pollutants and income across Canadian provinces and metropolitan areas. Our study improves upon past studies of the relationship in Canada in two ways. First, our use of panel methods and pollution concentration data from individual monitoring stations allows for a much larger sample size than previous Canadian studies. Furthermore, our econometric modeling approach separates and identifies the relative magnitudes of the scale, composition, and technique effects. Our results are as expected for annual average concentrations of sulfur dioxide, nitrogen dioxide, and carbon monoxide: a positive effect of increases in the scale of the economy was completely offset by improvements in technology and changes in the composition of output. Similar results are found for ground-level ozone when choosing the measure used to assess the Canada-Wide Standard; however, the results when using annual average concentrations of ozone are much different. We attribute this difference to the focus of government policy to reduce short-term, rather than long-term, exposure to ozone. Resume Selon l'hypothese de la courbe environnementale de Kuznets, lorsque les niveaux de revenu sont eleves, la croissance economique s'accompagne d'une diminution des concentrations de polluants atmospheriques. Dans la presente etude, nous analysons le lien entre quatre polluants atmospheriques courants et le revenu, dans differentes provinces et regions metropolitaines canadiennes. Notre etude bonifie les etudes anterieures sur l'existence de ce lien au Canada, et ce, pour deux raisons. Premierement, le fait d'utiliser des methodes de panel et des donnees sur les concentrations de polluants provenant des stations de surveillance permet des echantillons de taille plus importante que ceux des etudes canadiennes anterieures. Deuxiemement, notre modele econometrique distingue l'effet d'echelle, l'effet de composition et l'effet technique et en determine l'ampleur relative. Les resultats de notre etude sont fondes sur des concentrations moyennes annuelles de dioxyde de soufre, de dioxyde d'azote et de monoxyde de carbone : l'un des effets positifs decoulant de la croissance economique a ete entierement contrebalance par des ameliorations technologiques et des changements dans la composition de la production. Des resultats similaires ont ete obtenus dans le cas de l'ozone tropospherique lors du choix de la methode visant a evaluer les standards pancanadiens (SP); toutefois, les resultats obtenus a partir des concentrations moyennes annuelles d'ozone different considerablement. Nous attribuons cet ecart a la politique gouvernementale axee sur la reduction a court terme, plutot qu'a long terme, de l'exposition a l'ozone. |