Autor: |
T. Lamy, C. Formet, L. Nielsen, Y. Doussy, C. Mesguen, B. Glasman, O. Carceles, N. Quirin |
Rok vydání: |
2016 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Néphrologie & Thérapeutique. 12:360 |
ISSN: |
1769-7255 |
DOI: |
10.1016/j.nephro.2016.07.203 |
Popis: |
Introduction Les glomerulonephrites post-infectieuses peuvent etre severes, notamment les formes extracapillaires dont la prise en charge est peu codifiee. Nous relatons l’histoire d’une jeune patiente diabetique de type 1. Observation Une patiente de 20 ans diabetique de type 1 depuis l’âge de 4 ans est hospitalisee en reanimation pour pneumopathie bilaterale severe hypoxemiante. Le scanner montre un syndrome bronchiolo-alveolaire bilateral. Le diagnostic de pneumopathie a Mycoplasma pneumoniae est obtenu par PCR. Le reste des prelevements infectieux est sterile. Le bilan auto-immun (anticorps antinucleaires, anti-DNA natifs, ANCA, anti-ENA, anti-MBG) est negatif. Le complement C3 est abaisse. IL existe par ailleurs un syndrome nephrotique avec une creatinine a 160 μmol/L (contre 62 μmol/L habituellement), albumine a 26 g/L, proteinurie a 4,8 g/24 h dont 73 % d’albumine. L’echographie renale est sans particularite. La biopsie renale retrouve une glomerulonephrite extracapillaire non necrosante avec 4 croissants sur 6 glomerules. Il existe une expansion de la matrice mesangiale. L’immunofluorescence montre des depots lineaires d’IgM et IgG dans les boucles capillaires (une croix) et des depots granuleux mesangiaux de C3 (une croix). L’IgA et le C1q sont negatifs. L’anamnese et l’anatomopathologie evoque une glomerulonephrite aigue post-infectieuse severe a M. pneumoniae. En plus de l’antibiotherapie, un traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion est debute. En l’absence d’amelioration, 3 boli de solumedrol (250 mg) sont realises suivis d’une corticotherapie per os a 1 mg/kg/jour. A un mois du debut de la corticotherapie, l’evolution est defavorable sans aucune amelioration des parametres nephrologiques. Une immunosupression plus intensive se discute bien qu’il n’y ait aucune preuve solide. Conclusion Les glomerulonephrites post-infectieuses a Mycoplasma se manifestent souvent par des formes extracapillaires severes chez l’adulte dont le pronostic est incertain et le traitement mal codifie [1] . |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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