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Le plâtre est un matériau couramment utilisé dans les infrastructures actuelles en tant que régulateur thermique et, dans un contexte de construction durable, c’est un matériau intéressant par sa recyclabilité. Dans le patrimoine, on le retrouve couramment en application directe comme enduit de finition ou comme support de peintures. C’est également une solution utilisée pour se prémunir des effets d’un incendie, le processus de déshydratation induit par l’élévation de température assurant la fonction de protection passive. Le transfert d’eau de déshydratation, potentiellement associé à des ions sulfates véhiculés en phase gazeuse, peut cependant être problématique par les désordres chimiques et mécaniques dans les matériaux sous-jacents qu’ils pourraient induire. Les conséquences d’une telle contamination sont d’autant plus importantes dans les monuments historiques où le concept de conservation des matériaux originaux est primordial lors des opérations de restauration. Dans ce projet d’article, le cas de plaques planes à base de plâtre d’épaisseur constante et chauffée sur une face est étudié expérimentalement pour caractériser le transfert de masse, caractériser et doser les sels solubles piégés au cours du temps à la face non exposée du panneau par chromatographie ionique. Le risque de contamination est alors formulé en recourant à un hémihydrate de sulfate de calcium commun du marché d’aujourd’hui. |
