459 Tolérance variable du liquide sous rétinien maculaire chronique selon la pathologie sous-jacente, à propos de 5 cas, chez des patients âgés de moins de 60 ans

Autor: C. Dot, A. Le Corre, M. Ferraoun, C. Grassewil, X. Burelle, D. Meurie, A. Joly, R. Dariel, F. May
Rok vydání: 2008
Předmět:
Zdroj: Journal Français d'Ophtalmologie. 31:149-150
ISSN: 0181-5512
Popis: Introduction La persistance chronique du liquide sous retinien (LSR) maculaire, est connue pour etre un facteur de mauvais pronostic de recuperation fonctionnelle. Pourtant dans certains cas, et malgre un long delai, sa resorption autorise le retour a une acuite visuelle inesperee. Materiels et Methodes Nous presentons 5 cas cliniques de patients jeunes, âges de moins de 60 ans, illustrant 5 pathologies chorio-retiniennes differentes mais dont le denominateur commun est la persistance de LSR maculaire durant plusieurs mois, suivis en OCT. Le cas 1 presente du LSR retrofoveal persistant pendant 16 mois malgre une chirurgie de decollement de retine par cryo-indentation reussie, avec une recuperation visuelle a terme inesperee a 8/10 P2. Le cas 2 illustre une chorioretinite sereuse centrale severe avec une resorption longue du liquide sur plus de 6 mois, egalement accompagnee d’une bonne recuperation fonctionnelle. Le cas 3 est celui d’un colobome de la papille complique d’un decollement interpapillomaculaire chronique, qui malgre une chirurgie endoculaire (vitrectomie, endolaser, tamponnement gaz) anatomiquement effective, n’a permis une bonne recuperation fonctionnelle. Le cas 4 est celui d’une maladie de Coats de l’adulte, pour laquelle la resorption lente des phenomenes exsudatifs par photocoagulation des anevrismes n’a permis de retrouver l’acuite visuelle initiale. Le cas 5 est celui-ci d’une vasculopathie polypoidale choroidienne accompagnee de LSR maculaire chronique, refractaire aux anti-VEGF, traitee par PDT avec un resultat therapeutique satisfaisant sur le plan anatomique et non fonctionnel. Discussion La persistance de LSR maculaire durant plusieurs mois chez ces patients jeunes a ete toleree tres variablement selon les pathologies sous-jacentes. Les auteurs discutent les hypotheses pouvant expliquer de telles differences : qualite des cellules de l’epithelium pigmentaire, role de la vascularisation choroidienne, composition variable du LSR pouvant expliquer une resorption longue mais aussi la survie des photorecepteurs reconditionnant le retour a une fonction visuelle meme tardive. Conclusion La tolerance de LSR maculaire chronique n’a pas inexorablement un mauvais pronostic. Cela justifie leur suivi en OCT et la mise en œuvre de tous les moyens therapeutiques disponibles.
Databáze: OpenAIRE