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Introduction Integrer les nouveaux outils de telemedecine pour optimiser la prise en charge des maladies chroniques represente un veritable enjeu sur un plan medical, organisationnel et economique. Nous avons initie une etude evaluant l’interet d’un programme de telesurveillance au domicile (suivi de l’equilibre glycemique et de l’hygiene de vie) chez des patients DT2, par comparaison a une prise en charge usuelle. Materiels et methodes Le dispositif comprend des logiciels d’education therapeutique sur tablette tactile et des capteurs connectes : lecteur de glycemie, balance et actimetre. Les donnees issues des capteurs sont envoyees vers un centre serveur securise et sont synthetisees dans un rapport de telesurveillance disponible en ligne pour les medecins qui decident de la conduite a tenir. Il s’agit d’un essai d’intervention comparatif, randomise, ouvert, multicentrique en deux bras (telesurveillance versus temoin). 282 patients seront recrutes a partir du reseau de soins en Diabetologie Midi-Pyrenees DIAMIP et suivis pendant 24 mois. L’objectif principal est de comparer l’evolution de l’HbA1c a 1 an dans les 2 bras de randomisation. Les objectifs secondaires sont le maintien de l’efficacite a 2 ans, l’evolution des connaissances, du comportement hygienodietetique, de la qualite de vie, des parametres cliniques et biologiques. Une evaluation medico-economique sera egalement realisee (ratio cout-efficacite, modelisation markovienne). Observations Nous montrons ici les premiers resultats qualitatifs sur des patients-tests demontrant la faisabilite du dispositif. Son utilisation pendant 3 mois s’accompagne d’une amelioration de l’equilibre alimentaire (logiciel de conseils nutritionnels), et d’une majoration de l’activite physique (actimetre) avec diminution des doses d’insuline. Discussion Notre hypothese est que ce dispositif permettra d’ameliorer l’hygiene de vie et la qualite du controle glycemique tout en rationalisant le recours aux consultations, permettant ainsi de reduire a long terme l’incidence des complications et les couts. Cette etude financee par la DGOS pourrait apporter un argument scientifique supplementaire pour la valorisation de l’activite de telemedecine. |