IP-DMS ou recettes T2a : on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre

Autor: J.-M. Cauvin, E. Courtois-Communier, A. Rodach
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique. 67:S97
ISSN: 0398-7620
DOI: 10.1016/j.respe.2019.01.071
Popis: Introduction Les directeurs des hopitaux sont soumis simultanement a deux contraintes : maximiser les recettes pour atteindre ou maintenir l’equilibre financier et diminuer les durees de sejour pour maitriser le nombre de lits et les effectifs. L’indice de performance de la duree de sejour (IP-DMS), les recettes et le poids moyen du cas traite (PMCT) deviennent alors les outils de communication avec les cliniciens et le DIM. Le but de ce travail est de montrer sur un cas concret les relations contradictoires entre ces deux objectifs. Methodes L’evolution de 2016 a 2017 de l’hospitalisation du CHRU de Brest est analysee en termes de denombrement et de duree de sejours, case mixe, recettes, IP-DMS calcule selon le ratio observe sur theorique base nationale 2016, et le PMCT calcule selon l’echelle tarifaire valide au moment du sejour (T2a 100 %). Resultats L’IP-DMS a diminue de 1,01 en 2016 a 0,98 en 2017. L’activite d’hospitalisation (126 932 RSS) a progresse de 6 % mais les recettes T2a (238 millions d’euros) n’ont augmente que de 3 %. Une partie de cette divergence etait due a la baisse du PMCT des seances (−3 %). Mais l’essentiel etait explique par l’evolution de la distribution des sejours selon leur duree : augmentation de l’ambulatoire (+10 %) et des sejours courts Discussion/Conclusion La duree de sejour reste un facteur determinant de son tarif. L’effet bien connu sur l’ambulatoire touche egalement l’hospitalisation complete de courte duree et aggrave les baisses annuelles des tarifs. Les directeurs des hopitaux devront choisir entre performance des soins et des finances ou bien demander une evolution du modele tarifaire.
Databáze: OpenAIRE