Autor: |
J. Sénégas, B. Castinel, P. Bernard, B. Roger, M. Lafargue, V. Fière, J.-C. Peyrin, B. Dusfour, P. Cauhapé, P. Adam |
Rok vydání: |
2009 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Journal de Traumatologie du Sport. 26:148-154 |
ISSN: |
0762-915X |
DOI: |
10.1016/j.jts.2009.06.008 |
Popis: |
Resume Le rugby est un sport de contact parfois violent qui expose a un risque medullaire par traumatisme mais aussi par lesions degeneratives precoces. La prevalence de ces pathologies cervicales a augmente avec le professionnalisme. Elles surviennent souvent sur des canaux cervicaux etroits developpementaux, ce qui majore le risque de complication neurologique grave. Une premiere classification des criteres d’aptitude a la pratique du rugby professionnel avait ete adoptee par la Ligue Nationale de Rugby peu apres l’avenement du professionnalisme. Les bilans d’imagerie devenus obligatoires ont permis de depister de tres nombreux canaux cervicaux retrecis chez des joueurs asymptomatiques. L’indice de Torg, utilise initialement, s’avere imparfait. Ces elements ont rendu necessaire l’adaptation de cette classification. Le nouvel outil decisionnel permet une evaluation precise du risque medullaire a l’aide des donnees de l’examen clinique et de l’IRM, voire, si necessaire, des radiographies cervicales. La nouvelle classification est presentee avec ses quatre groupes de risque et d’aptitude (groupe 0 [G0] : aucune pathologie cervicale ; groupe 1 [G1] : pathologie n’entrainant pas de contre-indication a la pratique du rugby en competition ; groupe 2 [G2] : contre-indication relative [sur risque connu, a faire accepter par le joueur] ; groupe 3 [G3] : contre-indication absolue). Elle est discutee. Le risque structurel lie a la pratique du rugby persistant neanmoins, il reste indispensable de responsabiliser le joueur en l’impliquant dans le processus decisionnel. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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