PHÉOCHROMOCYTOME BILATÉRAL

Autor: AIT LAALIM, S., RHAZAL, F., EL MEJDOUBI, S., SOUFI, M., BENZAKRI, O., BENAMR, S., ESSADEL, E., MDAGHRI, J., LAHLOU, M.K., MOHAMMADINE, E., TAGHY, A., CHAD, B., BELMAHI, A.
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2013
Předmět:
DOI: 10.48408/imist.prsm/mm-v27i4.1051
Popis: Introduction : Le phéochromocytome est une tumeur développée au dépend des cellules chromaffines de la médullosurrénale. Nous discuterons à travers deux observations de phéochromocytomes bilatéraux et revue de la littérature, les particularités diagnostiques et thérapeutiques des phéochromocytomes bilatéraux. Observations : Nous rapportons deux cas de phéochromocytomes bilatéraux, dont un est familial. Il s’agissait de deux hommes âgés respectivement de 41ans et 35 ans. La tension artérielle était élevée dans un cas, de même que les métabolites urinaires des catécholamines. L’échographie abdominale et le scanner étaient à la base du diagnostic de phéochromocytome bilatéral dans les deux cas. Le traitement avait consisté après une courte préparation par des inhibiteurs calciques en une surrénalectomie bilatérale par laparotomie. En post opératoire immédiat, une insuffisance surrénalienne aiguë était installée chez un de nos patients, jugulée par corticothérapie. L’étude histologique des pièces opératoires avait conclu en un phéochromocytome bilatéral bénin. L’évolution a été bonne avec un recul respectivement d’un an et de deux ans. Discussion : Le phéochromocytome représente 0,1 à 1% des causes d’hypertension artérielle. Ce sont habituellement des tumeurs bénignes. Les formes familiales ne représentent que 10% des cas. La bilatéralité de la lésion est assez rare et se voit dans 10% des phéochromocytomes sporadiques, alors qu’elle est de 50% dans les phéochromocytomes familiaux. Les dérivés méthoxylès urinaires sont les marqueurs diagnostiques les plus sensibles. La prévention des troubles hémodynamiques per opératoire est indispensable. La laparoscopie est devenue pour le phéochromocytome la voie d’abord de référence. La voie conventionnelle reste de mise surtout devant des lésions volumineuses.
Maroc Médical, Vol. 27, No 4 (2005)
Databáze: OpenAIRE