La surexpression de PPARβ dans les lymphocytes T augmente la proportion de lymphocytes T γδ dans le tissu adipeux et diminue le développement de l’obésité et de l’inflammation qui lui est associée

Autor: Jaap G Neels, G. Le Menn, I. Mothe-Satney, Raphaëlle Squillace, A.-S. Rousseau, B. Sibille, Joseph Murdaca, Paul A. Grimaldi
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Nutrition Clinique et Métabolisme. 31:251
ISSN: 0985-0562
Popis: Introduction et but de l’etude L’obesite conduit a une augmentation de cellules pro-inflammatoires qui provoque une inflammation chronique du tissu adipeux et systemique conduisant au developpement d’une insulinoresistance et d’un diabete de type 2. Les cellules pro-inflammatoires utilisent principalement le glucose comme source d’energie, alors que les cellules anti-inflammatoires ont un metabolisme oxydolipidique. Il a ete montre qu’il est possible de modifier le devenir de certaines cellules immunitaires en modifiant leur metabolisme. PPARβ est un facteur de transcription qui agit sur le metabolisme des cellules en favorisant l’oxydation des lipides. Le but de cette etude est de verifier si en favorisant un metabolisme oxydolipidique dans les lymphocytes T grâce a la surexpression de PPARβ, il est possible de diminuer l’inflammation du tissu adipeux dans un contexte d’obesite. Materiel et methodes Nous avons genere un modele de souris surexprimant PPARβ specifiquement dans les lymphocytes T (Tg T-PPARβ) grâce au systeme Cre-Lox. Des souris mâles âgees de 12 semaines (16 Tg T-PPARβ et 17 temoins Lck-CRE), ont ete nourries avec un regime riche en graisse (60 % des calories provenant des lipides) pendant 16 semaines. Des tests de tolerance a l’insuline et au glucose ont ete realises respectivement aux semaines 11 et 13 de regime. Le jour du sacrifice des souris, les cellules stromales des tissu adipeux sous-cutane et epididymal ont ete extraites et les cellules immunitaires marquees et analysees par cytometrie en flux. Une Anova a mesure repetee ou des tests non parametriques ont ete utilises pour l’analyse statistique des resultats. Resultats Le poids des souris Tg T-PPARβ etait diminue de 8 % par rapport aux souris temoins a la fin du regime (p Conclusion La surexpression de PPARβ specifiquement dans les lymphocytes T semble provoquer : – une augmentation de la proportion de lymphocytes T γδ ; – une reduction de l’inflammation des tissus adipeux (sous-cutanee et epididymale) ; – un ralentissement de l’apparition de l’obesite et de l’insulinoresistance lors d’un regime riche en graisse. Notre hypothese est que les effets benefiques observes seraient la consequence d’une diminution du nombre de lymphocytes T αβ (provoquant une augmentation de la proportion des lymphocytes T γδ) consecutive a un changement de metabolisme induit par la surexpression de PPARβ.
Databáze: OpenAIRE