Scènes de procès
Autor: | Brigitte Fontille |
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Rok vydání: | 2012 |
Předmět: | |
Zdroj: | Littératures. :139-152 |
ISSN: | 2273-0311 0563-9751 |
DOI: | 10.4000/litteratures.195 |
Popis: | Si proposons de lire l’experience musicale de l’œuvre de Milan Kundera sous l’angle de la melophobie, c’est que celle-ci temoigne concurremment d’un amour opiniâtre pour l’art musical. Car la musique est capable d’inspirer le meilleur comme le pire, et le pire en l’occurrence est attaque avec virulence et acharnement sous l’aspect d’une musique degradee et degeneree. Cependant, dans son proces de la musique, l’ecrivain se contente de proposer une discrimination entre la bonne et la mauvaise musique. La lecture de l’œuvre de Kundera semble claire a ce sujet, comme il y a une bonne et une mauvaise litterature. Deux histoires asynchrones, mais pourtant similaires. Car c’est bien cela, l’objet du proces kunderien : tout commentaire, toute critique ou meditation enrichissant la reflexion musicologique visent a attribuer une fonction hermeneutique aux references musicales dont il ressort avant tout qu’elles servent a des interrogations d’ordre litteraire pour construire le sens de l’œuvre et contribuer a elaborer sa poetique personnelle. Malsain pour l’homme, dangereux lorsqu’associe a une ideologie politique et funeste pour l’Art : trois angles, trois rhetoriques metaphysiques que l’on pourrait associer au pathos, a l’ethos et a la praxis sous lesquels nous proposons d’examiner la furie musicale de Kundera. Soit sa relation avec l’homme, avec l’Histoire et avec l’art. |
Databáze: | OpenAIRE |
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