Réponses des plantules du cyprès de l’Atlas, Cupressus atlantica Gaussen, à l’inoculation de mycorhize arbusculaire en provenance de diverses origines dans l’ouest du Haut Atlas au Maroc

Autor: Mohamed Najib Al Feddy, Lahcen Ouahmane, Issam Jadrane, Youssef Sfairi, Abdelaziz Abbad
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: BOIS & FORETS DES TROPIQUES. 337:27
ISSN: 1777-5760
0006-579X
DOI: 10.19182/bft2018.337.a31634
Popis: Le cyprès de l’Atlas, Cupressus atlantica Gaussen, est endémique stricte de l’ouest du Haut Atlas marocain. Cette espèce joue un rôle écologique et socio-économique très important dans son aire de distribution : pour produire du bois de feu, aider à protéger les sols contre l’érosion, et comme plante médicinale chez les populations locales. Malheureusement, subissant diverses pressions, principalement le surpâturage et les activités humaines excessives, l’espèce souffre d’une détérioration alarmante et de perte de territoire. La variabilité des champignons mycorhiziens arbusculaires et sa réponse à l’inoculation mycorhizienne des plantules sous serre ont été étudiées pour différentes provenances. Douze populations naturelles représentant l’aire de distribution du cyprès de l’Atlas ont été sondées, à Adebdi, Aghbar, Allous, Idni, Ighil, Ighzer, Mzouzit, Rikt, Tiouna, Taghzout, Talat N’os and Taws. L’analyse des variations des champignons mycorhiziens associés aux racines de cyprès de l’Atlas ont révélé la présence d’au moins sept morphotypes appartenant aux genres Rhizophagus, Glomus, Gigaspora et Acaulospora. Le taux de colonisation mycorhizienne dans les racines du cyprès de l’Atlas a été examiné dans son milieu naturel, montrant une variation de 25 % à 45 %. Dans les conditions sous serre, la croissance des plantules, avec ou sans inoculation avec un complexe mycrohizien, a été surveillée pour les plantules provenant des douze lieux échantillonnés. Les résultats montrent qu’en absence des champignons bénéfiques dans le substrat de culture, la croissance et la nutrition des plantules ont été hautement dépendantes de l’origine des graines. En revanche, en présence du champignon dans le substrat de culture, les paramètres de croissance et de nutrition des plantules des douze provenances ne différaient pas de manière significative. Deux groupes principaux ont été identifiés par l’analyse en composantes principales et la classification ascendante hiérarchique basées sur les caractères analysés. Le premier groupe comprend les populations de la vallée de N’Fis, à savoir Allous, Idni, Ighil, Ighzer, Mzouzit, Rikt, Talat N’os et Taws, alors que le second groupe est composé des populations du côté sud, Aghbar, Adebdi, Taghzout et Tiouna.
Databáze: OpenAIRE