L’abord postérieur dans le traitement de l’anévrysme de l’artère poplitée : faisabilité et analyse des résultats

Autor: Carlo Stringari, Andrea Ponzoni, Riccardo Giovannetti, Heinrich Ebner, Francesco Zaraca, Juliane A. Ebner
Rok vydání: 2010
Předmět:
Zdroj: Annales de Chirurgie Vasculaire. 24:940-948
ISSN: 0299-2213
DOI: 10.1016/j.acvfr.2011.03.007
Popis: Introduction Cette etude evalue les resultats de notre experience de 18 ans du traitement chirurgical des anevrysmes de l’artere poplitee (AAPs), en examinant l’impact des differentes presentations cliniques, la technique chirurgicale, le materiel de pontage, et le lit d’aval sur les resultats operatoires dans la prise en charge des anevrysmes poplite. Methodes Nous avons passe en revue 49 AAPs traites chez 35 patients consecutifs. Nous avons employe preferentiellement, si possible, l’abord posterieur pour la reparation des anevrysmes poplite. Nous avons traite des anevrysmes passant au-dessus du canal de Hunter en employant un abord median pour obtenir une exposition satisfaisante du collet proximal de l’anevrysme. Nous avons analyse separement les resultats des patients qui ont subi un abord posterieur (groupe A) et ceux qui ont subi un abord median (groupe B). La permeabilite primaire, primaire assistee et secondaire ont ete etablies en employant une analyse de survie. Resultats Dans notre experience, l’abord posterieur a ete employe pour 38 reparations (77,6%), suivis d’interposition de pontage (groupe A). Les AAPs etaient asymptomatiques chez 29 (59,2%) des 49 cas. Parmi les 20 AAPs symptomatiques, neuf (18,4%) causaient une claudication intermittente, un (2,0%) des douleurs de repos et un trouble trophique, et les 10 autres membres (20,4%) presentaient une ischemie severe menacante. Un total de 11 anevrysmes poplites (22,4%) necessitait une reparation avec un abord median (groupe B) en raison du prolongement proximal de l’anevrysme au canal de Hunter. Les taux de permeabilite primaire a 6 et 8 ans etaient de 94,3 et de 83,8%, respectivement, pour le groupe A et 100% (p =0,43) et 19,1% (p = 0,001) pour le groupe B, les taux de permeabilite primaire assistee respectifs etaient de 97,3 et 86,3% dans le groupe A et 100% (p = .43) et 19,1% (p = 0,001) pour le groupe B. Les taux de permeabilite secondaire a 6 mois et 8 ans etaient de 97,3 et 97,3%, respectivement dans le groupe A, et de 90,9% (p = 0,34) et 77,9% (p =0,05) dans le groupe B. Des amputations etaient necessaires pour deux (4,1%) des 49 membres et la mortalite postoperatoire a 30 jours etait de 2,0% (1/49 patients). Il n’y avait aucune difference statistiquement significative concernant le taux d’amputation entre les membres symptomatiques et asymptomatiques, et entre les groupes A et B. Conclusion Nous croyons que l’abord posterieur est le traitement chirurgical de choix pour traiter les AAPs qui ne se prolongent pas au-dessus du canal de Hunter. Dans notre experience, l’abord posterieur etait possible dans 77,6% de cas. Il presente une excellente permeabilite et evite l’expansion future de l’anevrysme en interrompant completement la circulation collaterale du sac anevrysmal. En revanche, l’abord posterieur entrainait davantage de lesions du nerf tibial (p = 0,43), particulierement au cours de la courbe d’apprentissage. Les symptomes preoperatoires et l’utilisation d’un materiel veineux pour la reconstruction affectaient significativement la permeabilite a long terme.
Databáze: OpenAIRE