Autor: |
Roman Rouzier, S. Guillon, I. Cavadias, V. Pineau, V. Becette, P. Brun, D. Krief, Meryl Dahan |
Rok vydání: |
2021 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie. 49:538-546 |
ISSN: |
2468-7189 |
DOI: |
10.1016/j.gofs.2020.11.002 |
Popis: |
Resume Le cancer de la vulve represente 4 % des cancers gynecologiques avec 838 nouveaux cas en France en 2018. Les lesions precurseurs sont les neoplasies vulvaires intra-epitheliales differenciees (dVIN) sur un terrain de lichen sclereux et les lesions squameuses intraepitheliales de haut grade (HSIL) vulvaire liees a Human Papillomavirus (HPV). Trois presentations cliniques de HSIL vulvaire sont decrites classiquement : la maladie de Bowen, la papulose Bowenoide et la VIN confluente. L’histologie seule est parfois insuffisante pour differencier ces deux types precurseurs. L’immunomarquage par P16 et P53 permet une aide diagnostique precieuse pour detecter respectivement la presence d’HPV et les dVIN. Les traitements medicaux sont a envisager de premiere intention sauf en cas de doute sur une invasion – les traitements de reference pour la dVIN et les HSIL vulvaire sont respectivement les dermocorticoides et l’imiquimod. La prevention primaire consiste pour les HSIL vulvaire a la vaccination HPV, pour les dVIN au traitement precoce des lichens sclereux. En cas d’echec de traitement medical, un traitement chirurgical doit etre envisage, eventuellement un traitement destructeur par laser CO2, cryotherapie, ou phototherapie dynamique. Les indications operatoires sont a discuter en fonction de l’extension parfois importante des lesions, leur risque de recidive malgre une exerese complete et le risque de sequelles esthetiques et fonctionnelles postoperatoires. Il est possible de realiser une vulvectomie partielle ou totale avec ou sans reconstruction par lambeau selon la taille et la multifocalite des lesions. Le taux de recidive apres chirurgie se situe autour de 20 %. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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