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Avec l’arrivée de l’idée d’école inclusive dans le canton de Vaud, les enseignant-e-s font face à de nouveaux défis pédagogiques. De plus en plus, un-e enseignant-e est amené-e à accueillir des élèves à besoins particuliers dans leurs classes dites ordinaires. Parmi ces élèves, on peut retrouver des enfants malvoyant-e-s. C’est sur eux-elles que se base ce travail de Bachelor. C’est à la suite d’une expérience personnelle que nous est apparue la question suivante : A quel moment l’intégration d’un-e enfant malvoyant-e dans une classe ordinaire n’est plus bénéfique et quels sont les éléments décisifs qui mettent fin à cette intégration ? A travers ce travail, nous avons souhaité répondre à cette question et ainsi éclaircir cette situation que nous avions vécue dans le cadre scolaire et personnel. Afin d’y répondre, nous avons fait passer des questionnaires et effectué des entretiens avec des professionnel-le-s de l’éducation. Nous avons eu l’occasion de discuter avec des enseignant-e- s généraliste-s et spécialisé-e-s. Il en est ressorti que l’intégration d’un-e élève ayant un handicap visuel dépend énormément du matériel à disposition, mais également de l’adaptation de l’élève au rythme de classe ainsi que de la présence maximale d’une tierce personne venant en aide à l’enseignant-e ordinaire et à l’enfant concerné-e. Ces éléments nous permettent d’affirmer qu’une intégration de ce type doit être interrompue ou repensée lorsque le matériel spécifique ne peut pas être mis en place, si l’écart entre le rythme de l’élève et de ses camarades se creuse ou encore si la présence d’une aide n’est pas suffisante. Nous relevons donc que plusieurs éléments peuvent être décisifs et ainsi impacter l’intégration d’un-e enfant à besoins particuliers. Ce travail nous a permis de clarifier une situation au premier abord incomprise, nous donnant ainsi des pistes d’action pour notre futur enseignement. |
