Popis: |
The emergence of the “New Public Management” (NPM) and its faith in markets led governments to search for alternative methods in the delivery of public services. One of the most popular methods was privatization. The rationale behind the choice of privatization is based on what Charles Wolf describes as “non-market failure.” This article argues that the market may not be as efficient as its proponents have asserted, especially when there is a monopoly over service delivery. This has been the case in many municipalities, in some developed countries, where privatization of water service delivery has reverted to public delivery. Using the City of Hamilton's experience with its water and wastewater services as an example, the authors' finding is that the nature of the good to be delivered is essential in determining whether the “market” or the “public” provides the best method of service delivery. Sommaire : L'emergence de la Nouvelle gestion publique (NGP) et sa foi dans les marches ont conduit les gouvernements a rechercher des methodes de rechange pour la prestation des services publics. L'une des methodes les plus populaires est la privatisation. La justification du choix de la privatisation est fondee sur ce que Charles Wolf decrit comme un ≪“echec du non marche”≫. L'article fait valoir que le marche pourrait ne pas etre aussi efficace que ses adeptes l'ont pretendu, en particulier lorsqu'il existe un monopole dans la prestation des services. Cela fut le cas dans de nombreuses municipalites de certains pays developpes, ou la privatisation de la prestation de leurs services en eau est repassee a la prestation publique. En prenant comme exemple l'experience de la ville d'Hamilton concernant ses services d'approvisionnement en eau et d'evacuation des eaux usees, l'article conclut que la nature du produit a livrer est determinante pour savoir si c'est le “marche” ou le “public” qui fournit la meilleure methode de prestation de services. |