Autor: |
Imen Anes Jellali, Lazhar Zarrouk, Mohamed Ali Jellali, Mohamed Nasr |
Rok vydání: |
2014 |
Předmět: |
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Zdroj: |
L'Évolution Psychiatrique. 79:421-427 |
ISSN: |
0014-3855 |
Popis: |
Resume Introduction Plusieurs etudes ont montre que la prevalence de la schizophrenie chez les immigres est elevee. Cela a incite les auteurs a rechercher les liens entre la schizophrenie et le statut d’immigrant. Patients et methodes Il s’agit d’ une etude retrospective effectuee au service de psychiatrie de Mahdia sur une periode de cinq ans et demi allant de Janvier 2003 a Juin 2010, incluant les patients schizophrenes hospitalises et ayant dans leurs biographies des experiences d’immigration. Resultats L’etude a comporte 50 patients de sexe masculin. L’âge moyen etait de 32 ans. Quarante-deux patients (soit 84 %) etaient celibataires. Le niveau socio-economique etait bas dans tous les cas. Neuf patients avaient des antecedents familiaux psychiatriques. Seize patients (soit 32 %) avaient des antecedents judiciaires. Le voyage a l’etranger s’etait effectue de facon illegale dans 39 cas (78 %). Les pays de destination de l’immigration etaient europeens dans tous les cas. Le sejour a l’etranger etait en moyenne de 37,3 mois. Trente-et-un patients (soit 62 %) rapportaient des experiences d’incarceration a l’etranger et des experiences de discrimination. La forme clinique etait dominee par la schizophrenie desorganisee : 37 patients (soit 74 %). Une consommation de drogue etait rapportee par 18 patients (36 %). Les facteurs de stress psychosociaux etaient selon le DSM IV-TR des problemes professionnels, problemes lies a l’environnement social. Conclusion Il apparait qu’outre les hypotheses biologiques et neuro-developpementales de la maladie schizophrenique, il existe des hypotheses psychosociales : le stress social. D’autres travaux sont necessaires pour etayer ces hypotheses. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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