Complications pulmonaires précoces des allogreffes de cellules souches hématopoïétiques

Autor: Catherine Cordonnier, Bernard Maitre, Sébastien Maury, Cécile Pautas, M. Kuentz
Rok vydání: 2007
Předmět:
Zdroj: Revue des Maladies Respiratoires. 24:523-534
ISSN: 0761-8425
DOI: 10.1016/s0761-8425(07)91574-0
Popis: Resume Introduction L’allogreffe de cellules souches hematopoietiques (CSH) se complique de pneumopathies qui peuvent lourdement grever la mortalite liee a la procedure. Etat des connaissances Deux tiers environ de ces pneumopathies sont d’origine infectieuse et leur survenue suit, pour la plupart, un calendrier rythme par les differentes phases de la reconstitution immunitaire : d’abord les pneumopathies bacteriennes puis fongiques de la neutropenie initiale, puis les pneumopathies virales, en particulier non plus tellement les pneumopathies a cytomegalovirus dont l’incidence a considerablement reduit avec les traitements precoces de l’infection, mais surtout les pneumopathies a virus respiratoires et a adenovirus, enfin les pneumopathies a germes encapsules, Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae, classiquement tardives, mais qui en fait peuvent s’observer a partir du 2e-3e mois. Perspectives Deux evenements modifient le paysage classique de ces pneumopathies : d’une part le developpement des greffes a conditionnement attenue, car cette approche modifie le calendrier de la reconstitution immunitaire et en consequence celui des infections ; d’autre part l’apparition de nouvelles infections dites emergentes, dont les germes sont pour la plupart connus de longue date, mais dont l’incidence parait augmenter au fur et a mesure que l’on ameliore la prise en charge et le traitement d’infections plus classiques. Un tiers des pneumopathies ne sont pas d’origine infectieuse. Les seules formes reellement specifiques a l’allogreffe - car considerees comme etant une manifestation pulmonaire de la reaction du greffon contre l’hote - sont les pneumopathies interstitielles idiopathiques, les bronchiolites obliterantes et les bronchiolites obliterantes avec pneumopathie organisee. Conclusion Les pneumopathies non infectieuses apres allogreffe de CSH justifient la poursuite des etudes pour mieux comprendre leur physiopathologie.
Databáze: OpenAIRE