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This article examines residential mobility for seniors 65 years of age and older in Canada using census data from 1961–2006. We addressed three questions. First, have seniors been increasingly likely to change their residential location within Canada or alternatively become increasingly likely to age-in-place? Second, has the in-migration of seniors to Canada from other countries become more pronounced over the years? Third, does the residential mobility of seniors vary by age and sex? We used census data to calculate the percentages of seniors who changed their residence in the five-year periods prior to each of the 1961–2006 censuses and the percentages of seniors who moved in the previous year for the 1991–2006 censuses. We calculated the percentages of seniors making local moves, longer distance moves within the same province, moves from one province to another, and moves to Canada from another country. We found that rates of residential mobility for seniors tended to increase in the 1961–1981 period but have been lower and relatively consistent from 1986–2006. We found no evidence to suggest a pattern of sustained increase in residential mobility of seniors. We conclude that Canadian seniors tend to age-in-place and that when seniors do change residence, the likelihood of residential mobility decreases with the distance of the move and decreases with age. Nevertheless, the likelihood of changing residence may increase for seniors 75+ years of age who need assistance and are at risk of institutionalization. We found that senior women were more likely to change residence locally than senior men. Finally, we found that from 1961 to 2006 between 0.8 percent and 1.4 percent of seniors had migrated to Canada in the five years prior to each census from other countries and that this pattern has fluctuated over the past half century with no clear trend. Les tendances dans la mobilite residentielle des aines au Canada, 1961–2006 Dans cet article, on s’interroge sur la mobilite residentielle des populations âgees de 65 ans et plus au Canada en se fondant sur les donnees de recensement de 1961 a 2006. Trois questions sont abordees. D’abord, les aines ont-ils ete de plus en plus susceptibles de changer leur lieu de residence a l’interieur du Canada ou bien, devient-il de plus en plus probable pour eux de vieillir sur place? Puis, est-ce que l’immigration vers le Canada des aines en provenance de l’etranger s’accentue au cours des annees? Finalement, la mobilite residentielle des aines varie-t-elle selon l’âge et le sexe? Nous avons estimea partir des donnees de recensement les pourcentages d’aines qui ont change de lieu de residence dans les intervalles de cinq ans entre les recensements de 1961 a 2006 et les pourcentages d’aines qui ont demenage dans l’annee precedant les recensements de 1991 a 2006. Les pourcentages d’aines qui ont demenage tout pres de leur domicile actuel, sur des distances plus longues dans la meme province, d’une province a une autre, et les transferts vers le Canada d’un autre pays ont egalement ete calcules. Les resultats montrent que les taux de mobilite residentielle pour les aines ont tendance a augmenter au cours de la periode 1961–1981, mais ils sont globalement plus faibles et relativement stables entre 1986 et 2006. Il n’existe toutefois aucune preuve montrant l’existence d’une augmentation soutenue en matiere de mobilite residentielle des aines. La conclusion que nous en tirons est que les aines canadiens ont tendance a vieillir sur place et que lorsque les aines demenagent, la distance du deplacement et l’âge sont des facteurs qui reduisent la probabilite qu’il y ait mobilite residentielle. Neanmoins, la probabilite de demenager peut augmenter chez les aines de 75 ans et plus qui sont semi-autonomes et qui pourraient etre admis dans un etablissement de soins de longue duree. Nous avons pu constater que les femmes âgees ont davantage tendance a demenager tout pres de leur domicile actuel que les hommes âges. Au terme de cette etude, nous pouvons conclure que, de 1961 a 2006, entre 0,8 pourcent et 1,4 pourcent des aines ont migre au Canada en provenance de l’etranger dans les intervalles de cinq ans entre les recensements et que le profil que nous tracons de cette evolution au cours du demi-siecle dernier est loin d’etre precis. |