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L'effet du mode de distribution de regimes a base de paille melassee et d'un concentre compose de mais grain et de tourteau de soja sur l'aminoacidemie plasmatique est etudie chez le poney Shetland au cours de 2 essais. Dans le premier essai la distribution simultanee du fourrage et du concentre (R1) et la distribution du concentre 2 h apres le repas de fourrage (R2) sont comparees. Dans le deuxieme essai le dispositif precedent (R1a-R2a) est repete et complete en ajoutant la distribution de la ration sous forme agglomeree (R1b). Deux niveaux d'apport azote sont compares: le besoin d'entretien (essai 2) et 1,6 fois le besoin d'entretien (essai 1). Dans l'essai 1, les aminoacidemies journalieres moyennes, exprimees en acides amines totaux, essentiels et non essentiels, sont plus elevees lorsque la distribution est dissociee (R2); mais ces differences sont uniquement significatives pour les acides amines essentiels (802 contre 632 μmol/l). Il en est de meme, dans l'essai 2, pour R2a par rapport a R1a et R1b. Dans ce cas, les differences ne sont significatives que pour les acides amines non essentiels (1886 contre 1617 et 1637 μmol/l). Le niveau des apports azotes n'a pas d'effet sur l'aminoacidemie, mais les pics observes apparaissent plus precocement lorsque le niveau des apports azotes de la ration est proche de l'entretien (T + 3 pour l'entretien contre T + 6 pour le niveau 1,6 fois les besoins d'entretien). Les concentrations plasmatiques moyennes journalieres en acides amines essentiels, avec le niveau azote 1,0, dans le cas du regime R1a, sont legerement inferieures, mais non significatives, par rapport au regime 1,6; en revanche celles des acides amines non essentiels sont plus elevees chez les poneys de l'essai 2, dont le regime est carence en energie (− 20%). Dans cette etude l'apport du concentre azote apres la distribution du fourrage grossier semble augmenter l'aminoacidemie, sans doute en favorisant la retention dans l'estomac puis sa digestion dans l'intestin grele |
