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Introduction A partir d’un modele souris d’allergie aux proteines du lait de vache, nous avons evalue l’effet protecteur de la vitamine E sur l’inhibition des alterations tissulaires de la muqueuse intestinale induites par la β-lactoglobuline (β-Lg). Methodes Trente souris femelles Balb/c, âgees de 4 semaines, sont reparties en 3 groupes ( n = 10). Le premier lot constitue le temoin negatif ne recevant aucun traitement (temoin−). Le deuxieme lot est constitue de souris sensibilisees a la β-Lg (temoin+) et le troisieme lot est constitue de souris nourries avec un aliment supplemente en vitamine E a raison de 50 mg/kg. L’effet de la vitamine E sur l’integrite epitheliale est evalue par etude histologique. Resultats Chez le temoin positif, la morphologie generale du tissu intestinal est alteree : l’axe cryptovillositaire est desorganise et les villosites ont perdu leur arrangement ordonne. Ces modifications histologiques de la muqueuse sont associees a une importante atrophie villositaire. Cependant, l’administration de la vitamine E a prouve son efficacite dans l’inhibition des lesions histologiques induites par la β-Lg. Une hauteur villositaire normale est constatee chez ce groupe. Discussion La vitamine E constitue un anti-inflammatoire et un antioxydant efficace. Dans certaines etudes, le traitement par la vitamine E dotee des proprietes anti-inflammatoires s’associait a une reduction significative du score histologique et donc de la severite de la colite chez des rat enflammes [1] . Ainsi, sur un modele d’irradiation intestinale, de nouvelles recherches rapportent un effet benefique de la vitamine E sur les dommages tissulaires au niveau de l’intestin grele [2] . Conclusion La vitamine E pourrait jouer un role protecteur interessant en limitant les lesions tissulaires induites par les allergenes alimentaires. |
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