Effet à 3 ans sur le poids et l’équilibre glycémique de l’exercice en endurance ciblé sur l’oxydation des lipides (LIPOXmax) chez des diabétiques de type 2 comparés à des non-diabétiques

Autor: J.-M. Nguyen, M. Richou, E. Raynaud de Mauverger, F. Bughin, Jean-Frédéric Brun, Jacques Mercier
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Nutrition Clinique et Métabolisme. 33:55-56
ISSN: 0985-0562
DOI: 10.1016/j.nupar.2019.01.322
Popis: Discipline Clinique. Introduction et but de l’etude L’activite physique, puissant insulino-sensibilisateur, est desormais reconnue comme l’un des outils therapeutiques du diabete. Le reentrainement en endurance de faible intensite cible au LIPOXmax a montre son efficacite sur l’equilibre glycemique notamment dans l’essai randomise “LIPOXmax Reunion”. On sait par ailleurs qu’il permet une perte de poids prolongee dans l’obesite. La perte de poids est egalement un objectif important dans le diabete de type 2 (DT2) et est souvent particulierement difficile a obtenir. Nous avons donc suivi un groupe de DT2 sur 36 mois pour evaluer l’efficacite sur le poids de cette demarche sur 3 ans. Materiel et methodes 16 DT2 traites par le traitement routinier actuel (ADO, GLP1 analogues et analogues d’insuline) âges de 40–71 ans compares a 287 temoins apparies pour la corpulence l’âge et le sexe. Apres calorimetrie d’effort les sujets realisent 8 seances d’induction de reentrainement en milieu hospitalier pour mettre en place dans leur vie quotidienne une activite ciblee au LIPOXmax, 3 × 45 minutes par semaine. Ils sont suivis en consultation au long cours. Resultats et analyse statistique Les deux courbes de perte de poids sont superposees jusqu’a 6 mois puis se separent de plus en plus (p Conclusion Ces resultats confirment qu’il reste plus difficile de faire maigrir des DT2 que des non diabetiques avec l’exercice physique, meme avec une demarche douce et facile a mettre en œuvre comme le LIPOXmax, et ce d’autant plus que les patients sont traites par insulinotherapie et/ou sulfonylurees (ce qui s’accompagne d’une moindre utilisation oxydative des lipides a l’exercice). La baisse d’HbA1c de 0,6 % est evidemment plurifactorielle dans cette etude de suivi de « vraie vie » mais concorde avec les donnees d’etudes interventionnelles demontrant une efficacite interessante de l’exercice en endurance de faible intensite sur l’equilibre glycemique.
Databáze: OpenAIRE