Autor: |
Laurent Guilloton, J.-L. Lamboley, Alain Drouet, G. St-Pierre, L. Have, Dominique Felten, F. Cotton, L. Quesnel |
Rok vydání: |
2012 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Revue Neurologique. 168:57-64 |
ISSN: |
0035-3787 |
DOI: |
10.1016/j.neurol.2011.01.022 |
Popis: |
Resume Introduction Une leucoencephalopathie severe peut etre induite par une consommation d’heroine inhalee sous forme de vapeur ou intraveineuse. Observation Nous rapportons le premier cas provoque par « sniff », trois semaines plus tot. Le tableau clinique etait domine par des troubles cognitifs et du comportement avec au second plan une irritation pyramidale et une discrete instabilite a la marche. Les examens biologiques sanguins et l’analyse du liquide cephalorachidien (LCS) etaient normaux. L’IRM cerebrale montrait des lesions diffuses et symetriques de la substance blanche sus-tensorielle hyperintenses en FLAIR et en diffusion (b1000). La spectroscopie proton montrait une elevation importante de la choline en faveur de lesions demyelinisantes actives. La biopsie cerebrale objectiva un œdeme intramyelinique associes a une gliose reactionnelle. L’evolution clinique a deux ans et demi retrouvait de legeres fluctuations attentionnelles et des difficultes pour initier une activite, l’IRM montrant une tres nette attenuation de la leucoencephalopathie. Conclusion L’heroine peut etre responsable d’une leucoencephalopathie dont la severite et la distribution pourraient dependre a cote de facteurs d’intoxication plus attendus (anciennete, frequence, quantite, co-intoxication), du mode d’administration (inhalation, injection ou sniff). La realisation plus systematique d’une imagerie cerebrale devant une presentation pseudo-psychiatrique apres intoxication par l’heroine est recommandee. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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