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Contexte : Les premiers chefs de cliniques (CCU) de médecine générale ont pris leurs fonctions en 2007. Bien que la moitié envisage de poursuivre un cursus universitaire, seuls 12 % ont accédé à un poste de maître de conférences. Objectif : L’objectif de ce travail était d’explorer le processus de recrutement et d’encadrement des CCU dans les différents départements français. Méthode : Une étude qualitative a été menée d’avril à juin 2016. Des entretiens semi-dirigés téléphoniques ont été réalisés auprès de cadres des départements de médecine générale (DMG), recrutés par échantillonnage raisonné. Les entretiens ont été menés jusqu'à exhaustivité des données. L’analyse inductive descriptive puis thématique a été réali-sée en aveugle par 3 chercheurs. Résultats : Onze directeurs ou adjoints de DMG ont été interviewés. La durée des entretiens variait de 20 à 62 mi-nutes. Il existait une hétérogénéité dans le recrutement des CCU. Les CCU abordaient les valences recherche, ensei-gnement et soin, mais une valence était identifiée comme prioritaire. Le compagnonnage informel semblait être pré-dominant, avec dans certains DMG des entretiens semestriels. Il n’existait pas de théorisation des compétences à ac-quérir dans les 3 valences par les CCU. Les difficultés d'encadrement (installation, recherche) étaient parfois compen-sées par des critères plus exigeants lors du recrutement (DU de pédagogie) ou par une délégation de cet encadrement (encadrement de la valence recherche par un laboratoire de recherche). Conclusion : Cette étude est la première étude interrogeant les directeurs de DMG sur le sujet de l'encadrement des CCU et assistants. Acquérir une compétence dans les 3 valences est une tâche difficile pour le jeune universitaire et nécessite des ressources inconstamment disponibles dans les DMG. |
