Impact du volume des phéochromocytomes sur leurs sécrétions

Autor: B. Delemer, C. Rakotondrantoanina, Bénédicte Decoudier, Albert Beckers, S. Deguelte, S. Petignot, C. Hoeffel
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Annales d'Endocrinologie. 82:319
ISSN: 0003-4266
Popis: Objectif Notre etude avait pour but d’evaluer le lien entre le volume des pheochromocytomes (PHEOs) a l’imagerie et leurs secretions. Materiel/Patients et methodes Il s’agissait d’une etude retrospective sur une cohorte de 122 patients pris en charge aux CHU de Reims et de Liege entre 1988 et 2019. Resultats Apres exclusion, 89 patients ont ete etudies. Les tumeurs superieures a 30 mL avaient des medianes de secretion (en nombre de fois la normale) significativement superieures aux tumeurs inferieures a 30 mL pour les metanephrines MET (4,58 vs 1,14 ; p = 0,04), les normetanephrines NORMET (6,12 vs 3,55 ; p = 0,034) et les metanephrines-normetanephrines combinees MET-NORMET (19,22 vs 5,71 ; p = 0,001). Seule la secretion de MET est correlee au volume tumoral mesure (r = 0,329 ; p = 0,029) tout volume confondu, et seulement pour les tumeurs homogenes a l’imagerie. Il n’y avait pas de difference de secretions en fonction de l’aspect homogene ou heterogene pour les tumeurs inferieures a 30 mL, mais une secretion de NORMET plus importante pour les tumeurs superieures a 30 mL homogenes par rapport aux heterogenes (20,14 vs 5,04 ; p = 0,046). Discussion La secretion de derives methoxyles est plus importante pour les PHEOs de grand volume mais il ne semble pas y avoir de proportionnalite entre le volume et l’ensemble des secretions des derives methoxyles. Notre etude nous oriente a etre plus vigilants avec les tumeurs de grand volume, mais cela ne prejuge pas de l’intensite des secretions, et donc du caractere symptomatique.
Databáze: OpenAIRE