Sinusites maxillaires : 1752 cas en ORL au CNHU de Cotonou, Bénin

Autor: B. Yehouessi-Vignikin, S.-J. Vodouhe
Rok vydání: 2013
Předmět:
Zdroj: Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale. 130:189-194
ISSN: 1879-7261
Popis: Resume Objectifs Les sinusites maxillaires sont des infections frequentes en ORL. Le but de cette etude a ete de determiner la frequence des sinusites maxillaires en ORL au CNHU de Cotonou, de recenser leurs aspects cliniques, paracliniques et d’exposer les resultats de la conduite therapeutique adoptee. Patients et methode L’etude a ete retrospective, descriptive et analytique. Elle a concerne les dossiers des patients recus et suivis pour des sinusites maxillaires entre le 1er janvier 2004 et le 31 decembre 2008. Resultats Ces cinq (5) dernieres annees, 1752 cas de sinusites maxillaires ont ete recus et traites en ORL au CNHU de Cotonou soit une moyenne de 350 a 351 cas par an. Leur frequence globale a ete de 19,3 %. Les sujets de 16 a 50 ans ont constitue 759 cas soit 83,1 %. Les sujets de sexe masculin ont represente 984 cas soit 56,2 %. Les facteurs avant favorise ces sinusites maxillaires etaient la saison seche avec la poussiere 1051 cas soit 60 % et la pollution atmospherique 87,6 %. La sinusite maxillaire etait aigue dans 528 cas soit 30,1 %. Ces sinusites etaient chroniques dans 1224 cas soit 69,9 %. Les sinusites maxillaires etaient d’origine rhinogene dans 960 cas soit 54,8 %. Elles etaient sur fond allergique dans 668 cas soit 38,1 % et d’origine dentaire dans 96 cas soit 5,5 %. Dans les sinusites maxillaires chroniques, l’ecosysteme bacterien etait domine par staphylocoque dore 29,3 %, pneumocoque 21,9 %. Le traitement des sinusites maxillaires a ete avant tout medical associant un traitement local par une desinfection rhinopharyngee ou des vasoconstricteurs. Dans les sinusites dentaires en plus des traitements medicaux, des soins dentaires ont ete effectues. Dans les sinusites sur fond allergique, il a ete fait recours aux gouttes nasales corticoides et aux antihistaminiques. L’evolution a ete favorable avec 89,7 % de bons resultats.
Databáze: OpenAIRE