Incontinence urinaire chez la femme marocaine. Prévalence et facteurs de risque

Autor: I. El Harch, S. El Fakir, B. Jho Diagne, Nabil Tachfouti, P. Cande, I. Chakri, Angéla Filankembo, N. Qarmiche, S. Ben Maamar, N. Otmani, M. Maiouak, M. Berraho
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique. 69:S71-S72
ISSN: 0398-7620
DOI: 10.1016/j.respe.2021.04.123
Popis: Introduction L’incontinence urinaire (IU) est un probleme frequent de sante publique, notamment chez la femme âgee. Elle a un impact majeur sur la qualite de vie, et sur le bien-etre physique et psychologique des patients. L’objectif de notre etude etait de determiner la prevalence, ainsi que les facteurs de risque de l’IU chez la femme marocaine, dans la region de Fes-Meknes. Methodes Pour repondre a notre objectif, on a mene une etude transversale en 2019, chez les femmes âgees de 18 ans ou plus, au niveau des etablissements de soins de sante primaire (ESSP) de la prefecture de Fes. Les donnees ont ete collectees a l’aide d’un questionnaire anonyme, administre en face a face contenant des items sur les caracteristiques sociodemographiques, le profil des participantes, ainsi que les caracteristiques de l’IU. Le test de Chi2 a ete utilise pour etudier l’association de l’IU aux differents facteurs de risques decrivant le profil des participantes. La regression logistique a ete utilisee pour la prise en compte des facteurs de confusion potentiels. L’analyse statistique a ete faite sur le Logiciel Epi-info 7. Resultats Un total de 189 femmes a ete inclus dans l’etude. Leur moyenne d’âge etait de 39,26 ans (Ecart-type = 14,40 ans). La prevalence de l’IU etait de 32,8 %. Environ les deux tiers de femmes interviewees presentaient une IU mixte. L’IU etait severe dans 13 % des cas. La prevalence d’IU augmentait significativement avec l’âge (65 % des femmes de plus de 60 ans etaient incontinentes, comparees a 12 % des femmes de moins de 30 ans (p = 0,001)). Un indice de masse corporelle (IMC) eleve (p = 0,002), l’exposition au tabagisme passif (p = 0,005), avoir un antecedent d’accouchement par voie basse (p Conclusion Nos resultats montrent que l’IU est une affection frequente chez les femmes de notre region. Elle reste toutefois sous-diagnostiquee a cause de la gene qu’elle engendre, et qui empeche les patients a consulter, ce qui laisse suggerer la necessite de la mise en œuvre de son depistage systematique dans la consultation de medecine generale chez les femmes a risque.
Databáze: OpenAIRE