Autor: |
Laure Peter Derex, Hakki Onen, Hélène Bastuji, Emeric Stauffer, Frédéric Gormand, Thierry Petitjean, François Ricordeau, Caroline Meschi, Pierre Lecam |
Rok vydání: |
2021 |
Předmět: |
|
Zdroj: |
Médecine du Sommeil. 18:28 |
ISSN: |
1769-4493 |
DOI: |
10.1016/j.msom.2020.11.031 |
Popis: |
Objectif Les mecanismes physiologiques du bâillement sont complexes et impliquent entre autres les voies dopaminergiques. Ainsi, les bâillements spontanes sont rares dans la maladie de Parkinson idiopathique. Nous rapportons pour la premiere fois un bâillement observe dans le cadre d’un trouble du comportement sommeil paradoxal (TCSP). Methodes Un patient de 70 ans est adresse pour agitation nocturne depuis treize ans avec apparition plus recente de comportements moteurs violents au cours du sommeil. Il presente une hyposmie depuis de nombreuses annees, sans syndrome extra-pyramidal (score UPDRS moteur 0/56) ni signes dysautonomiques. Il est traite par Sertraline pour un syndrome depressif. Resultats L’enregistrement polysomnographique trouve une forme severe de syndrome d’apnees obstructives du sommeil (SAOS, IAH 40/h) associee a une perte de l’atonie musculaire en SP. L’analyse de la video montre de nombreux episodes d’agitation nocturne en SP (coups de poings, sursauts, somniloquie) evocateurs de TCSP. A deux reprises on observe des bâillements typiques au cours de ce stade en dehors des micro-eveils. Conclusion Le bâillement joue un role dans le maintien de la vigilance et sa survenue lors du sommeil est par definition pathologique. Les antidepresseurs serotoninergiques peuvent favoriser la reprise de tonus en SP et la survenue de bâillement mais a la veille. Des bâillements excessifs ont ete rapportes dans le contexte de lesions ischemiques pontiques. Chez notre patient, la survenue de bâillements dans le cadre de TCSP pourrait ainsi temoigner d’une atteinte de la region du locus subcoeruleus. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
|