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On considere d’un commun accord le XIXe siecle comme « revolutionnaire », dans tous les sens du terme. A cette epoque, le concept du travail et sa mise en pratique ont subi plusieurs forces transformatrices d’ordre technique, economique, politique et social. Si les pre-modernes ne sont pas arrives a un consensus sur la question de la valeur du travail, celle-ci semble definitivement fixee a notre epoque. Que ce soit chez les liberaux ou chez les socialistes, le travail s’impose comme un imperatif non seulement economique mais aussi social. Ces transformations du monde et de sa representation ne sont pas sans provoquer des contestations. Cet article discute de deux mises en question de l’emprise moderne du travail salarie, celle qu’entreprend Friedrich Nietzsche dans son œuvre philosophique et celle suggeree par l’œuvre romanesque de Gustave Flaubert. Ces deux auteurs s’apparentent par leur representation de la contemplation, qu’ils mettent en valeur en celebrant des modeles de non-travail tires d’un passe revolu, dont on s’eloigne aussi vite qu’avancent nos technologies. |