Pneumopathie à SARS-CoV-2: évolution fonctionnelle à 3 mois et corrélation avec les anomalies radiologiques (étude post Covid M3)

Autor: F. Arnoult, Jésus Gonzalez-Bermejo, Justine Frija-Masson, F.X. Lescure, Thomas Similowski, Antoine Khalil, A. Redheuil, Bruno Crestani, C. Morelot, M.A. Galarza-Jimenez, Catherine Bancal, Marie Pia d'Ortho, Christian Straus, R. Malrin, O. Lucidarme, D. Penaud, S. Boussouar, Antoine Guerder, M. Flamant, Emmanuelle Vidal-Petiot, H. Benzaquen, Marie-Pierre Debray, V. Donciu
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Revue des Maladies Respiratoires Actualités. 13:26-27
ISSN: 1877-1203
DOI: 10.1016/j.rmra.2020.11.043
Popis: Introduction L’infection a SARS-CoV-2 entraine une pneumopathie radiologique dans plus de 90 % des cas, et sa physiopathologie laisse craindre un risque de dommages fibreux et/ou vasculaires. Il n’existe pas de donnees actuellement sur la fonction pulmonaire a moyen terme. Methodes Etude retrospective bicentrique ayant inclus des patients avec infection confirmee a SARS-CoV-2. Etude des correlations entre les EFR et le scanner thoracique (etendue a M0 et anomalies residuelles a M3). Resultats Deux cent trente-neuf patients (147 hommes, âge median 59 (49;68), IMC median 28 kg/m2 [24,3;31,0]) ont ete inclus. Les EFR etaient normales chez 73 (31 %), 20 (8 %) avaient une restriction pure, 69 (29 %) une restriction et un trouble de diffusion, 64 (27 %) un trouble de diffusion isole et 18 (7,5 %) une obstruction. Parmi les 133 patients avec trouble de diffusion (avec ou sans restriction), le trouble etait leger pour 46, modere pour 71, severe pour 16. Les valeurs medianes des parametres fonctionnels a M3 etaient: CV 99 (78;120) % pred, VEMS 83 (69;94), CPT 78 (65;92), DLCO 58 (46;70), KCO 87 (73;96). Les patients avec une atteinte severe (au moins 50 %) au scanner initial avaient des valeurs significativement plus basses de VEMS (p = 0,0019), CVF (p = 0,0033), CPT (p = 0,0028) et DLCO (p = 0,0003). Il existait une difference significative de CPT (p Conclusion Les anomalies fonctionnelles persistent frequemment a 3 mois d’une infection a SARS-CoV-2, justifiant un suivi large et a long terme y compris chez les patients avec atteinte peu etendue. L’abaissement de la DLCO avec KCO normal est l’anomalie la plus frequente. Les patients avec atteinte initiale > 50 % presentent des anomalies fonctionnelles significativement plus marquees a 3 mois.
Databáze: OpenAIRE