Les urologues en formation ont-ils un syndrome d’épuisement professionnel ? Évaluation par le Maslach Burn-out Inventory (MBI)

Autor: O. Celhay, Mathieu Roumiguié, A. Benchikh, Pierre Bigot, P.-O. Faïs, Géraldine Pignot, Thomas Bessede, Xavier Gamé, B.F. D’Arcier, N. Koutlidis, Julien Guillotreau, C. Mazzola, L. Rouache, S. Genevois, Evanguelos Xylinas, J-C. Bernhard
Rok vydání: 2011
Předmět:
Zdroj: Progrès en Urologie. 21:636-641
ISSN: 1166-7087
DOI: 10.1016/j.purol.2011.02.006
Popis: Resume Objectif Evaluer le syndrome d’epuisement professionnel chez les urologues en formation. Materiels et methodes Une etude transversale a ete realisee aupres de l’ensemble des membres de l’association francaise des urologues en formation. Un questionnaire comprenant le Maslach Burn-out Inventory (MBI) et des informations sur l’âge, le genre, la situation familiale, le statut professionnel actuel, le nombre d’heures travaillees et la pratique d’un loisir a ete envoye par courriel. Resultats Le taux de reponse etait de 65,5 %. Les scores moyens d’epuisement professionnel, de depersonnalisation et d’accomplissement personnel etaient respectivement de 15,57 ± 8,55 (syndrome d’epuisement bas), 8,56 ± 5,52 (syndrome d’epuisement modere) et 37,19 ± 6,21 (syndrome d’epuisement modere). Quarante-cinq sujets (24 %) avaient un syndrome d’epuisement professionnel severe, 11 et 41 avaient respectivement un epuisement emotionnel et une depersonnalisation. Les urologues vivant en couple avaient des scores d’epuisement emotionnel significativement plus faibles que les urologues celibataires. L’âge et le temps de travail etaient significativement lies aux scores de depersonnalisation et d’accomplissement personnel. Les urologues ayant un loisir avaient significativement des scores d’epuisement plus faibles et des scores d’accomplissement personnel plus importants que ceux n’ayant pas de loisirs. Le sexe n’avait pas d’influence significative sur le syndrome d’epuisement. Conclusion Un quart des urologues francais en formation avaient un syndrome d’epuisement professionnel. Les facteurs de protection du burn-out etaient la reduction du temps de travail hebdomadaire et l’existence d’une vie extraprofessionnelle symbolisee par une vie familiale et la pratique d’un loisir. La severite du syndrome d’epuisement professionnel diminuait avec l’avancee en âge et la seniorisation.
Databáze: OpenAIRE