Efficacité des anthelminthiques usuels contre les strongles digestifs chez les ovins au centre de la Côte d’ivoire
Autor: | Amoin Marie Amélie Clarisse Komoin-Oka, Alain Gérard Ambroise Apala, Gédéon Amian, Kouakou Rufin Assare, Kouakou Eliézer N’Goran |
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Rok vydání: | 2020 |
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Zdroj: | International Journal of Biological and Chemical Sciences. 14:378-389 |
ISSN: | 1997-342X 1991-8631 |
DOI: | 10.4314/ijbcs.v14i2.6 |
Popis: | Les données recueillies lors des études menées par certains chercheurs ont donné des prévalences élevées à l’infestation des strongles dans certaines régions de la Côte d’Ivoire, laissant soupçonner une diminution de l’efficacité des anthelminthiques dans les élevages ovins. Nous avons supposé que les moyens de lutte contre les strongles deviennent moins efficaces. C’est donc pour confirmer cette baisse de l’efficacité des traitements anthelminthiques, en déterminer les causes et proposer des solutions pour enrayer ce phénomène que cette étude a été réalisée. Elle s’est déroulée dans 12 élevages répartis dans 8 localités du centre de la Cote d’Ivoire. Elle visait à évaluer par des tests in vivo de réduction de l’excrétion fécale des oeufs (FECRT), la sensibilité des strongles gastro intestinaux aux anthelminthiques usuels, afin de vérifier l’apparition de cas de résistance. La molécule la plus utilisée était l’Albendazole, suivie du Lévamisole, puis de l’Ivermectine. L’Ivermectine a été testée dans un seul élevage, le Lévamisole dans 4 élevages et l’Albendazole dans 10 élevages. Les analyses coprologiques ont permis l’identification d’oeufs de strongles, de Trichuris sp, de Strongyloides sp, de Moniezia sp et d’ookystes du genre Eimeria. Avec l’Ivermectine, le taux de réduction de l’excrétion fécale (FECR) des oeufs de strongles a été de 100% dans le seul élevage où il a été testé. Avec le Lévamisole, le FECR a été de 100% dans 2 élevages et il était compris entre 92 et 99% dans les 2 autres élevages. Avec l’Albendazole, le FECR a été de 100% dans 7 élevages ; il était compris entre 94 et 99% dans 2 élevages, et entre 70 et 96% dans un élevage. Des autopsies ont permis d’identifier les espèces de strongles ; il s’agissait d’Haemonchus sp, Trichostrongylus sp, Cooperia sp et Oesophagostomum sp. Les animaux autopsiés provenant des élevages où le FECR était inférieur à 100%, hébergeaient un nombre de vers plus important que les animaux des autres élevages. Ce travail a permis de démontrer que la résistance aux anthelminthiques ne s’est pas encore installée dans les élevages ovins au centre de la Côte d’Ivoire. Un tel travail doit être étendu à l’échelle national avec des tests in vitro, afin de mieux cerner l’état des lieux, et par la même occasion sensibiliser l’ensemble des éleveurs sur les différentes pratiques à adopter afin de retarder voire empêcher la mise en place de la résistance dans nos différentes fermes en Côte d’Ivoire. Mots clés : Efficacité, anthelminthiques, strongles digestifs, ovins, Côte d’Ivoire. English Title: Efficacy of common anthelmintics against digestive strongles in sheep in central of Côte d’IvoireThe data collected during the studies carried out by some researchers gave high prevalence to the infestation of strongles in certain regions of Côte d'Ivoire, suggesting a decrease in the efficacy of anthelmintics in sheep farming. We have assumed that the means of combating strongles become less effective. This study was therefore carried out to confirm this drop in the effectiveness of anthelmintic treatments, to determine the causes and to propose solutions to curb this phenomenon. It took place in 12 farms spread over 8 localities in the center of Côte d’Ivoire. It aimed to evaluate, by in vivo tests for the reduction of faecal excretion of eggs (FECRT), the sensitivity of gastrointestinal strongyles to the usual anthelmintics, in order to check the appearance of cases of resistance. The most used molecule was Albendazole, followed by Levamisole and then Ivermectin. Ivermectinwas tested in a single farm, Levamisole in 4 farms and Albendazole in 10 farms. Coprology analyzes identified eggs of strongyles, Trichuris sp, Strongyloides sp, Moniezia sp and Oookies of the genus Eimeria. With Ivermectin, the rate of fecal excretion reduction (FECR) of strongle eggs was 100% in the one farm where it was tested. With Levamisole, the FECR was 100% in 2 farms and it was between 92 and 99% in the 2 other farms. With Albendazole, the FECR was 100% in 7 farms; it was between 94 and 99% in 2 farms, and between 70 and 96% in a farm. Autopsies identified species of strongyles; these were Haemonchus sp, Trichostrongylus sp, Cooperia sp and Oesophagostomum sp. Autopsied animals from farms where the FECR was less than 100% harbored a larger number of worms than animals from other farms. This work has made it possible to demonstrate that resistance to anthelmintics has not yet taken hold in sheep farming in the center of Côte d'Ivoire. Such work must be extended to the national level with in vitro tests, in order to better understand the inventory, and at the same time make all the breeders aware of the different practices to adopt in order to delay or even prevent the resistance set up in our different farms in Ivory Coast.Keywords: Efficacy, anthelmintics, digestive strongles, sheep, Côte d'Ivoire. |
Databáze: | OpenAIRE |
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