Facteurs de risque de dépistage tardif au sein d’une zone de forte prévalence du VIH : étude comparative sur 10 ans entre deux hôpitaux régionaux des DOM TOM situés dans des localités distinctes

Autor: M. Nacher, J. Adoissi, E. Louaisil, F. Samou Fantcho, E. Ouedraogo, O. Epaulard
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Infectious Diseases Now. 51:S126-S127
ISSN: 2666-9919
DOI: 10.1016/j.idnow.2021.06.281
Popis: Introduction L’etude se deroule dans une zone des DOM TOM de forte incidence du VIH, qui est evaluee a 896/millions d’habitants/an. L’objectif de cette etude etait de comparer le statut immunologique des patients seropositifs pour le VIH au diagnostic, entre les sujets depistes dans le centre hospitalier A (CH A) et ceux depistes dans le centre hospitalier (CH B). Les objectifs secondaires etaient d’identifier les facteurs de risque de depistage tardif dans les deux centres. Materiels et methodes Nous avons mene une etude observationnelle retrospective, bicentrique, incluant tout patient majeur diagnostique seropositif pour le VIH dans le CH A, d’une part, et dans le CH B, d’autre part, entre 2007 et 2017 via le logiciel nadis. Le critere de jugement principal etait le statut immunologique au diagnostic, critere composite associant le stade CDC et le taux de lymphocytes T CD4. Le depistage etait considere comme tardif si, au diagnostic, les CD4 etaient inferieurs a 200/mm3 et/ou si le stade CDC etait C. Resultats Sept cent trente-trois patients ont ete inclus sur les 1137 eligibles dont 289 dans le bras CH A et 444 dans le bras CH B. Dans le bras CH A, 140 patients (48 %) sur 289 ont ete diagnostiques a un stade tardif contre 139 patients (31 %) dans le bras CH B. Il y avait statistiquement plus de patients depistes a un stade tardif au CH A qu’au CH B (p Les facteurs de risque de depistage tardif dans le bras CH A etaient le sexe masculin (p Etre depistee a l’occasion d’une grossesse etait un facteur protecteur au CH A (p Conclusion L’infection par le VIH etait diagnostiquee a un stade plus tardif au CH A qu’au CH B. Au sein du pays limitrophe du CH A, avant 2015, la therapie anti-retrovirale n’etait recommandee que si le taux de CD4 etait inferieur a 200/mm3. La frontiere poreuse separant notre zone geographique d’etude de ce pays limitrophe, apparait comme un lieu de transmission active. Instaurer une politique de depistage systematique et precoce, ciblant les hommes nes au sein de ce pays limitrophe, au meme titre que les femmes au debut de leur grossesse est une priorite pour lutter contre l’epidemie du VIH dans notre zone geographique d’etude.
Databáze: OpenAIRE