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Introduction L’incidence des maladies opportunistes a diminue grâce aux chimio-prophylaxies et aux traitements antiretroviraux (TARV). Parmi ces maladies opportunistes, les affections respiratoires sont les plus frequentes [1] . Ainsi, l’objectif de cette etude etait de decrire les manifestations respiratoires basses du PVVIH. Methodes Serie de cas de PVVIH ayant des dossiers medicaux complets, hospitalises ou suivis en ambulatoire au service de pneumologie du centre hospitalier national universitaire de Fann du 1er janvier 2014 au 1er aout 2019 soit 56 mois. Resultats Au total 83 patients etaient inclus. Le VIH de type 1 etait le plus frequent (90 %). L’âge moyen etait de 43,55 ans (+ 13,08), avec des extremes de 18 et 71 et le sex-ratio de 1,12. La symptomatologie etait chronique chez 59 patients. Ils signalaient une toux (91,6 %) et une dyspnee (88 %). On retrouvait une detresse respiratoire aigue avec des signes de lutte chez 20 patients. Le syndrome radiologique frequent etait le syndrome alveolaire (20 ; 24,1). Six patients presentaient une miliaire hematogene et 5 autres des foyers de verre depoli. Le scanner thoracique etait realise chez 25 patients. Le syndrome interstitiel etait le plus objective (10 ; 12,1 %). Cinq patients avaient une embolie pulmonaire, deux des images de rayon de miel et un patient une masse pulmonaire. Le diagnostic positif le plus frequent etait la tuberculose pulmonaire et/ou pleurale (35 ; 42,16 %), suivi de la pneumocystose (24 ; 28,9 %), pneumopathie et/ou pleuresie a germe banal (22 ; 26,5 %), greffe aspergillaire (1 ; 1,2), maladie de Kaposi (1 ; 1,2 %) et un cas d’adenocarcinome pulmonaire. L’evolution etait bonne dans 42,1 % (35) des cas. On notait 4 cas de deces. Conclusion A travers cette serie de cas, les pneumopathies infectieuses comme la tuberculose pulmonaire, la pneumopathie a germe banal et la pneumocystose restent les pathologies respiratoires basses les plus frequentes chez le PVVIH. Neanmoins, on note aussi la survenue de pathologies pulmonaires non infectieuses comme l’embolie pulmonaire, le cancer bronchopulmonaire. |